Sahara marocain : la décision de Washington, un tournant historique vers une solution définitive (expert jordanien)

La décision des États-Unis de reconnaître la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara constitue un tournant historique important vers une solution définitive au différend artificiel sur le Sahara marocain, affirme Omar Al-Raddad, expert jordanien en études stratégiques et sécuritaires.

Cette reconnaissance, qui vient couronner un travail diplomatique de longue haleine, est d’une importance cruciale puisqu’elle émane d’une grande puissance mondiale, dotée d’un siège permanent au Conseil de Sécurité de l’ONU, et d’une place significative dans les institutions internationales, souligne l’expert jordanien dans une déclaration à la MAP.

La décision de Washington de reconnaître la pleine souveraineté du Royaume sur ses régions du sud, soutient l’initiative marocaine d’autonomie en tant que seule solution réaliste, crédible, et sérieuse à la question du Sahara marocain, poursuit Omar Al-Raddad qui relève que l’initiative marocaine bénéficie d’un grand soutien international.

Selon l’expert, la décision américaine incitera plusieurs pays à adopter cette position pour soutenir « un règlement politique pacifique au conflit du Sahara, sur la base de l’initiative d’autonomie, en vue de promouvoir la paix, la prospérité et le développement dans la région ».

L’expert a noté que la décision de Washington d’ouvrir un consulat général dans la ville de Dakhla ouvrira un nouvel horizon aux investissements dans la région, renforçant ainsi le développement et la prospérité dans les provinces du sud du Royaume.

Revenant sur la décision du Maroc de reprendre les contacts officiels et les relations diplomatiques avec Israël, il a souligné que la position du Royaume est liée à une particularité marocaine, dont l’essence est le nombre important des juifs marocains en Israel.

Cette décision « affectera positivement la question palestinienne en repositionnant le Maroc avec plus de carte de pression sur Israël pour garantir les droits des Palestiniens dans le cadre d’un Etat palestinien indépendant aux frontières du 4 juin 1967, avec Al Qods-Est comme capitale », estime-t-il.

Cela nécessite la réalisation de l’unité palestinienne et la fin de la division palestinienne, afin de mettre fin aux allégations israéliennes selon lesquelles il n’existe pas de véritable partenaire palestinien pour parvenir à la paix, conclut l’expert jordanien.

Avec MAP

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