Ukraine-Russie : Macron et Johnson convoquent leur Conseil de défense

Ce lundi 21 février, Emmanuel Macron a convoqué depuis une demi-heure un conseil de défense nationale dans le cadre du conflit entre l’Ukraine et la Russie. Le journaliste Jean-Baptiste Marteau fait le point sur la situation, en duplex depuis le palais de l’Elysée (Paris).

Les tensions entre l’Ukraine et la Russie continuent de monter, et le président français Emmanuel Macron a convoqué lundi 21 février un Conseil de défense nationale à ce sujet. Le journaliste Jean-Baptiste Marteau, en duplex depuis le palais de l’Elysée (Paris), explique que ce Conseil de défense exceptionnel a débuté « il y a quelques minutes à l’Elysée, avant même la déclaration du président russe Vladimir Poutine ». L’initiative française (…) d’obtenir l’idée de ce sommet Russie/Etats-Unis, est complètement balayée aujourd’hui », poursuit Jean-Baptiste Marteau.

Emmanuel Macron s’est entretenu avec ses homologues européens  

Ce Conseil de défense « fait suite à d’autres contacts dans la journée. Emmanuel Macron s’est entretenu avec Vladimir Poutine et le président ukrainien Zelensky, mais aussi avec ses homologues européens. Maintenant, toute la question est de savoir quelle réponse les Européens vont-ils pouvoir apporter à cette nouvelle provocation de Vladimir Poutine », conclut Jean-Baptiste Marteau.

→ Lire aussi : Factbox : Crise ukrainienne – Où Poutine s’arrêtera-t-il ?

En Angleterre, Boris Johnson a aussi convoqué son conseil de décence pour les mêmes raisons. A l’issue duquel les dirigeants britannique a appelé jeudi à une « réunion urgente de tous les dirigeants de l’OTAN » au sujet de la situation en Ukraine qu’il a qualifié de « catastrophe pour notre continent« .

« Je ferai un discours à la nation ce matin sur l’invasion russe en Ukraine« , a indiqué le dirigeant conservateur sur Twitter, avant de préciser qu’il s’adressera également aux autres dirigeants du G7. M. Johnson a, par ailleurs, promis que le Royaume-Uni réagira de manière « décisive à l’agression militaire » de Moscou, alors qu’il présidait jeudi une réunion de crise (COBR) pour discuter de la réponse aux attaques en Ukraine.

Il devrait également s’exprimer en fin d’après-midi à ce sujet devant le Parlement, où des députés ont critiqué la « faiblesse » des sanctions annoncées jusque-là contre la Russie.

Le président de la commission des affaires étrangères, Tom Tugendhat, avait critiqué les mesures imposées en début de semaine par le gouvernement, qui visaient cinq banques et trois oligarques. « Le gouvernement aurait dû agir plus tôt et imposer des mesures sévères », a-t-il dit sur la BBC.

« Je crains que des sanctions faibles comme celles qui ont été imposées lundi ne fassent qu’encourager les autres à croire que nous sommes faibles » a-t-il ajouté. Ces sanctions « n’ont pas dissuadé, mais encouragé, parce que cela a donné l’impression que nous n’étions pas disposés à faire quelque chose de sérieux« , a estimé M. Tugendhat. Alicia Kearns, membre de la commission des affaires étrangères, a exhorté le Premier ministre à mettre sur liste noire toutes les banques russes et à interdire les emprunts interbancaires.

Agences

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