Un pesticide mortel détecté dans des pastèques espagnoles

Les autorités néerlandaises ont bloqué une livraison de pastèques provenant d’Espagne après avoir constaté qu’elles contenaient des résidus excessifs d’un produit chimique interdit.

Une cargaison de pastèques en provenance d’Espagne a été arrêtée aux Pays-Bas car elle présentait des traces d’un pesticide nocif, le flunicamide. Ce produit est utilisé pour lutter contre les insectes ravageurs, mais il peut aussi causer de graves effets indésirables sur la santé humaine, allant jusqu’à la mort.

C’est le système d’alerte européen pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux RASFF qui a signalé la présence de ce pesticide dans les pastèques espagnoles la semaine dernière. L’incident survient alors que le Maroc et l’Espagne se livrent à une bataille commerciale autour des exportations de melon vers l’Europe.
Les autorités espagnoles n’ont pas encore réagi à cette affaire. On ignore si les pastèques contaminées ont été mises en vente ou consommées par les citoyens.

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Le secteur espagnol du melon se sent menacé par la concurrence du Maroc, qui propose des produits moins chers et plus précoces, mais qui serait accusé de pratiques déloyales. Un syndicat agricole espagnol a récemment dénoncé la découverte d’un autre pesticide dans un melon marocain, qui serait interdit en Espagne. Les autorités du Royaume ont reconnu que certains producteurs avaient utilisé un pesticide, mais ont affirmé qu’il s’agissait d’un lot isolé de pastèques, qui avait été retiré du marché, par l’ONSSA.

Les services européens effectuent des contrôles aléatoires aux frontières, mais ne peuvent pas vérifier toutes les cargaisons.

Le Maroc et l’Espagne sont confrontés à un problème de sécheresse, qui affecte leur production agricole. L’exportation de pastèques n’est pas dans leur intérêt à moyen et long terme, car elle peut nuire à leur image de marque et à leur durabilité. Il serait plus judicieux qu’ils coopèrent pour faire face aux défis climatiques, qui représentent une menace pour la sécurité alimentaire mondiale.