Aucun signal de reprise de l’épidémie de Coronavirus en France

Un mois après la levée du confinement, l’Agence nationale de santé publique ne relève aucun signal de reprise de l’épidémie de Coronavirus.

Dans son dernier point hebdomadaire relayé vendredi par les médias du pays, Santé publique France, établissement public placé sous la tutelle du ministère de la santé, constate «la poursuite de la diminution de la circulation du SARS-CoV-2 depuis plus de 9 semaines». Elle note aussi l’«absence de signaux en faveur d’une reprise de l’épidémie» en France, à l’exception toutefois de la Guyane et Mayotte.

Ainsi, relève Santé publique France, le nombre de foyers d’infections (ou «clusters») signalé chaque semaine diminue pour celle du 1er au 7 juin par rapport aux trois précédentes.

« A la date du 9 juin, leur nombre total se monte à 193 (179 en France métropolitaine et 14 en outre-mer). Mais plus de la moitié sont déjà maîtrisés et aucun n’a donné lieu à une diffusion incontrôlée du virus à l’extérieur », affirme l’agence sanitaire.

De même, les indicateurs de surveillance de l’épidémie de Covid-19 sont « tous en baisse pour la semaine du 1er au 7 juin par rapport à la précédente: le nombre de cas confirmés se monte à 2899 (contre 3777 la semaine d’avant), le nombre d’hospitalisations à 1156 (contre 1738), celui des admissions en réanimation à 129 (contre 226) et celui des décès à l’hôpital et en Ehpad à 395 (contre 570) ».

Par ailleurs, du 31 mai au 6 juin 2020, un peu plus de 194.000 personnes ont été testées et 2.900 étaient positives (soit un taux de 1,5%, équivalent à la semaine d’avant).

L’amélioration des conditions sanitaires liées à l’épidémie du coronavirus vient conforter la volonté du gouvernement français de mettre fin à l’état d’urgence sanitaire d’ici le 10 juillet.

A cet effet, un projet de loi organisant la fin de l’état d’urgence sanitaire le 10 juillet, qui sera suivi d’une période transitoire de 4 mois où des restrictions resteront possibles, a été présenté mercredi en Conseil des ministres.

Ce projet de loi, qui sera examiné à partir du 17 juin par l’Assemblée nationale, puis par le Sénat, accorde des « pouvoirs exceptionnels » au premier ministre jusqu’au 10 novembre.

En vertu de ce texte, le chef du gouvernement pourra réglementer l’accès aux transports, en y maintenant par exemple l’obligation du port du masque de protection; limiter ou interdire certains rassemblements; ou encore fermer certains établissements accueillant du public. Mais il ne disposera plus des moyens d’imposer un nouveau confinement strict de la population, sur le seul fondement du nouveau texte. Cette décision nécessiterait de rétablir l’état d’urgence, via un décret pris en Conseil des ministres.

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