Concours d’accès au barreau : Une affaire loin de connaître son épilogue

L’affaire du concours d’accès au barreau n’est toujours pas close. Les protestations reprennent de plus belle. Les candidats non-admis à l’examen écrit d’accès à la profession d’avocat menacent d’entamer une nouvelle grève de la faim qui sera, cette fois-ci, selon la Coordination des candidats recalés, sans interruption. Une action pour dénoncer “le désengagement” du ministère de la justice qui n’a toujours pas répondu à leurs revendications.

Le bras de fer se poursuit toujours entre le ministère de la justice et les candidats, non admis au concours d’accès aux barreaux, qui ne sont pas encore prêts à tourner la page.

Après quelques semaines d’accalmie, les postulants recalés reviennent à la charge et haussent le ton. Ces derniers annoncent la reprise prochaine de la grève de la faim si aucune réponse favorable à leurs revendications n’est fournie par le ministre de la justice, Abdellatif Ouahbi. Une façon pour dénoncer “l’inaction” du ministère qui n’a toujours pas “honoré ses promesses”.

Il convient de rappeler, à cet égard, qu’une réunion s’est tenue entre des responsables du ministère de la justice et les candidats recalés afin de parvenir à trouver une issue à ce dossier. Néanmoins, cette rencontre est restée sans suite et les demandes formulées n’ont pas trouvé d’écho. Chose qui a suscité la colère des candidats qui se voient être victimes “d’engagements non respectés”. Mais aussi “d’injustice”, après avoir été écartés de l’épreuve orale du concours d’accès à la profession d’avocat. Un concours qui reste “entaché de plusieurs irrégularités, selon Amine Nasrallah, président de la Coordination qui souligne, par ailleurs, que cette escalade intervient, en réaction au “mutisme” du ministre de la justice qui n’a pas encore réagi à la correspondance qui lui a été adressée, lundi, par la coordination.

Signalant dans ce sens, qu’un sit-in a été déjà organisé, le 6 mars, devant le parlement, suite à l’appel de la coordination qui refuse de baisser les bras et se dit déterminée à poursuivre le combat jusqu’à ce que ses revendications soient satisfaites. Des demandes parmi lesquelles figurent l’organisation d’un deuxième concours du barreau dans le strict respect du principe de mérite et de l’égalité des chances. Chose qui permettra d’accorder une seconde chance aux candidats ayant échoué à l’examen d’aptitude à l’exercice de la profession d’avocat.

Dans ce sens, la coordination se dit prête à multiplier ses actions et formes de protestation afin d’attirer l’attention sur ce dossier et partant faire entendre la voix des candidats non admis à l’examen écrit.

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