Covid-19 : Une partie de la France reconfinée le temps d’un week-end

Décrété par le gouvernement en vue de contenir la flambée épidémique et la prolifération des variants du Covid-19, le confinement localisé est entré en vigueur ce week-end dans la métropole de Dunkerque et sur le littoral des Alpes-Maritimes.

Ainsi, depuis vendredi à 18 heures et jusqu’à lundi à 06h00, Dunkerque (Nord) ainsi que le littoral des Alpes-Maritimes, particulièrement la ville de Nice, ont été mis sous cloche le temps d’un week-end, une mesure qui sera reconduite la semaine prochaine, et qui pourrait s’étendre à d’autres départements placés en « surveillance renforcée », comme annoncé par le Premier ministre Jean Castex.

En vertu de cette mesure, les déplacements non justifiés par un motif dérogatoire (achats de produits de première nécessité, activité professionnelle, motif médical…) sont interdits. En outre, les déplacements autorisés pour une activité physique individuelle, ou pour promener des animaux de compagnie, ne pourront pas excéder une heure et dépasser un rayon de 5 km autour du domicile.

Par ailleurs, l’ensemble des commerces, à l’exception des magasins d »alimention, les pharmacies, les laboratoires médicaux, les débits de tabac, les stations-service et les garages, seront fermés durant le week-end.

Jeudi, l’exécutif a annoncé qu’il avait décidé de placer vingt départements « sous surveillance accrue » en raison d’une flambée de cas de contamination et de prolifération des variants du Covid-19, notamment le variant britannique, considéré plus contagieux, et qui concerne à peu près la moitié des personnes contaminées dans le pays, selon les autorités sanitaires.

Le gouvernement se donne jusqu’au 6 mars pour fixer, au vue de l’évolution de la situation sanitaire, d’éventuelles nouvelles restrictions semblables à celles entrées en vigueur à Nice et à Dunkerque.

Sont concernés: les huit départements de la région Ile-de-France, une grande partie des Hauts-de-France et de Provence-Alpes-Côte-d’Azur, mais aussi les départements du Rhône, de la Drôme, de la Moselle, de la Meurthe-et-Moselle et de l’Eure-et-Loir.

Tous ces départements cumulent un niveau d’incidence élevé autour ou supérieur à 250 cas pour 100 000 habitants, une part de variance supérieure à 50%, une pression hospitalière proche du critique et enfin une circulation virale qui commence s’accélérer sérieusement, selon le gouvernement.

Pour faire face à la flambée épidémique que connaissent certaines parties de la France, en particulier les Alpes-Maritimes, la Moselle et le Nord, le gouvernement français semble opter, pour l’heure, pour des confinements territoriaux.

« Tous nos efforts » doivent se poursuivre pour « éviter » un reconfinement, avait récemment indiqué le porte-parole de l’exécutif, assurant que la ligne du gouvernement « n’a pas changé ». « D’abord des ripostes ciblées, des mesures de freinage précises et les étendre si cela est nécessaire », avait dit Gabriel Attal.

La France a déjà été confinée à deux reprises, du 17 mars au 11 mai 2020, puis du 30 octobre au 15 décembre. A l’heure actuelle, un couvre-feu est toujours en vigueur sur l’ensemble du territoire, de 18h00 à 06h (HL).

Le pays recense depuis le début de l’épidémie plus de 86.000 décès dus au Covid-19, selon un dernier bilan des autorités sanitaires.

Avec MAP

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