Défendons l’honneur de notre Roi, dénonçons l’indigne immoralité des « chiens » de la presse algérienne

Par Hassan Alaoui

De plus en plus, le régime militaire algérien semble plonger dans une médiocrité rampante, digne d’une sentine. Les tares congénitales d’un boumediènisme acrimonieux contre feu Hassan II et ses succès restant vives, voilà que ses héritiers, la bassesse chevillée au corps, nous ramènent dans le cloaque.

Il ne faut pas chercher loin, ni accorder un tant soit peu de crédit à cette immense campagne antimarocaine du pouvoir algérien et de son armée de folliculaires, mobilisés, lâchés comme des bêtes de somme sur le Maroc et ses institutions, ses sicaires camouflés qui, toutes affaires cessantes, se couvrent du ridicule, confondent information et propagande, et pour nous la plus piteuse image de leur pays, la plus éhontée de leur presse.

Rien n’est plus vrai désormais que cette ahurissante et folle campagne contre le Maroc, lancée par le pouvoir militaire algérien. Elle fait feu de tout bois, mélange pitoyable d’insultes, de mensonges, de fake-news et, à présent, franchissant l’abominable, des attaques ad-hominem contre le Roi. Immédiatement, il nous vient à l’esprit cet adage que l’insulte, ou la provocation est l’arme du faible. Et, de ce fait, le faible ce sont de toute évidence le pouvoir algérien et ses stipendiés d’une presse devenue la voix-de-son-maître, cacophonique. La vérité est comme on dit : celui qui est né et a grandi dans la sentine, ne donnera qu’un « mauvais chien »…C’est le cas de le dire. Et puisqu’on on en est là, les « chiens » animateurs de l’émission Achourouq, nous renvoient à leur misère atavique , professionnelle, culturelle ou à leur bassesse de chiens de garde. On s’esclaffe, on étouffe de dépit au regard de leur humour gras, à cette pauvreté ontologique,  chacun des participants y allant de sa pandémique médiocrité. Tout propos sorti de leur cruche de bouche nous donne le goût d’une haleine fétide et croulante.

Un spectacle de dérision où la passion triste le dispute à la sénescence, la propension facétieuse érigée en mode de show, et surtout les fadaises sirupeuses qui ne font, en somme, amuser personne, y compris au sein du peuple algérien, préoccupé davantage pas le contexte national et les malheurs qu’il endure que par le caricatural tableau qu’on lui offre du Maroc. Nous en sommes là, hélas ! A tous les plans, cette dérision appelée « satire » semble tomber en quenouille , minable, haineuse, mal-à-propos, transpirant l’invraisemblable jalousie à l’endroit du Royaume du Maroc et de son Roi. Sauf que l’obsession du Maroc ne peut faire oublier que le pouvoir algérien, factieux et aveugle, est confronté au mouvement du Hirak qui, selon toute vraisemblance, reprendra ses marches le 22 février et que rien ne l’arrêtera , sauf que la situation économique et sociale est désastreuse, résultat cruel d’une baisse affolante du prix de pétrole, sauf que la jeunesse veut en découdre avec un pouvoir répressif, sauf que la corruption bat son plein et les affaires comme celles de Ouyahya défraient la chronique…La Nomenklatura politico-militaire a tout pompé…

Rien n’y fait, les sycophantes algériens renouent – en fait l’ont-ils jamais quittée ? – avec leur passion : dénoncer, agresser le Maroc, mentir, nous prendre constamment à l’amphigouri. L’objectif de tous ces comportements relevant d’un irrémédiable pathos, est de cristalliser la haine du peuple algérien sur le Maroc pour le détourner des difficultés et des échecs du régime militaire. Autrement dit de faire de notre pays le bouc-émissaire à l’exaspération du peuple algérien. Par conséquent, ce même régime, dont on sait qu’il a instauré depuis peu une campagne officielle de fake-news et de mensonges contre nous, court à sa propre perte. Aucune réaction officielle du pouvoir algérien n’étant jusqu’à nouvel ordre exprimée après l’offense faite au Roi du Maroc, nous pensons donc que le pouvoir algérien non seulement y consent, mais bafoue la règle élémentaire de courtoisie et de respect dus à un chef d’Etat. A tout le moins , la règle éthique et déontologique qui régit la presse dans tous les pays du monde.

Un manquement d’autant plus grave qu’il nous rappelle la teneur forte d’une dénonciation de la presse tendancieuse, en particulier contre un Edwy Plenel, faite alors le 4 mai 1993,  par François Mitterrand, président de la République française au lendemain de la mort de Pierre Berégovoy, son premier ministre : « Toutes les explications du monde, disait-il,  ne justifieront pas qu’on ait pu livrer aux chiens l’honneur d’un homme et finalement sa vie au prix d’un double manquement de ces accusateurs aux lois fondamentales de notre République ». On entend ici les règles de déontologie et d’éthique. Pour être si extensible, la comparaison s’adresserait volontiers aux « chiens » algériens d’Achourouq , imposteurs en journalisme couché, sans foi ni loi que l’on a vus se vautrer comme les porcs d’un mauvais cirque.

La Monarchie, le Roi notre idéal

Face à ce qu’on peut décrire comme le périgée de la haine et de la hargne d’une presse algérienne contre notre pays et ses institutions, face désormais au manquement irascible contre notre Roi, il nous paraît impérieux de rétorquer, indispensable de dénoncer une telle dérive. D’autant plus que, prégnante au plus profond et régnante dans nos consciences, la Monarchie est notre modèle organique, son destin ne se joue pas dans les mains de vulgaires et ostentatoires mercenaires cathodiques de caniveau, elle est une foi, une filiation biologique, historique et générationnelle dont le Maroc s’enorgueillit depuis quatorze siècles. C’est irréversiblement notre idéal, et gare à ce qui y touchera.

On reprendra pour clore ce fastidieux débat maroco-algérien, qui n’en finit point , l’apophtegme de Hubert Beuve-Méry, fondateur du « Monde » avant que celui-ci ne soit dévoyé à son tour, notre maître à tous , du mien beaucoup plus : «  Nous savons que les temps à venir seront durs pour tous (…) Nous jurons de nous opposer à toute tentative dirigée contre cet idéal, par la résistance véhémente de l’esprit et, s’il est nécessaire, par le sacrifice de notre corps » ( cité par Laurent Greilsamer, in Beuve-Méry).

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