Discours de la Marche Verte : Vision Royale pour le Maroc atlantique

CE QUE JE PENSE

L’Émergence du Sahara marocain dans la stratégie de prospérité nationale et africaine

Dans l’élan commémoratif de la Marche Verte, le Maroc célèbre son histoire contemporaine, une période caractérisée par une mobilisation populaire indélébile autour des Provinces du Sud. Cette mobilisation est non seulement un héritage du passé mais également un pilier de la dynamique actuelle de développement et de modernisation nationale.

Le Discours Royal, en capturant l’essence de cet héritage, dépeint une vision du Maroc dont la vigueur est consacrée à améliorer le quotidien de ses citoyens et à valoriser judicieusement ses richesses, particulièrement celles du Sahara Marocain. Ce discours royal s’inscrit dans une volonté affirmée de transformer chaque recoin du territoire en havre de dignité et de prospérité, faisant de l’amélioration de la qualité de vie une réalité tangible pour tous les Marocains. Soulignant la centralité de la question de l’intégrité territoriale, le discours rend hommage à l’efficace « diplomatie nationale » qui promeut avec ardeur les intérêts stratégiques du Maroc sur l’échiquier international. La diplomatie marocaine, pivot de cette stratégie, est saluée pour avoir su renforcer le soutien international à la souveraineté marocaine sur le Sahara. C’est une démarche qui transforme avec brio les défis en opportunités et les velléités adverses en échecs notables, contribuant ainsi à forger une stature internationale consolidée pour le Maroc.

En effet, le Roi, dans sa vision perspicace, réaffirme sa quête pour un développement économique et social, harmonieux et inclusif, spécialement pour les Provinces du Sud, zone désormais symbole d’un Maroc progressiste. Pour cela, il y a une symphonie d’actions prévues : l’exploitation éclairée des ressources, la modernisation des infrastructures et l’amélioration des services publics, toutes orchestrées pour résonner avec la mélodie de la prospérité et de l’équité sociale.

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Par ailleurs, le Discours Royal n’a pas manqué d’exalter le Maroc en tant que puissance émergente de l’Atlantique, dont la réintégration territoriale a élargi le spectre de son influence à l’échelle africaine, esquissant des perspectives transatlantiques audacieuses. Le Royaume est ainsi célébré comme un pivot entre les mondes, une escale entre l’Europe et l’Afrique, un pont entre les cultures et les économies. la réintégration complète de ses territoires a élargi ses horizons à travers l’Afrique et ouvert des avenues vers l’espace américain.

Cette réalité géopolitique souligne une position stratégique du Maroc en tant que carrefour entre continents, possédant une façade unique sur la Méditerranée qui le relie à l’Europe et une vaste étendue atlantique qui ouvre des portes vers de nouvelles opportunités ainsi que des défis considérables. Ce discours esquisse une ambition Royale pour le littoral et les étendues sahariennes du Royaume, envisagées comme de futurs havres de prospérité économique et de rayonnement commercial. Le Roi envisage ainsi une valorisation stratégique de la façade atlantique, transformant les rivages du Sahara en des pôles d’intégration économique d’envergure à travers la mise à niveau de l’économie maritime et la promotion du tourisme.

Dans cette vision se dessine l’image d’un Maroc où la façade atlantique n’est pas uniquement un havre de paix, et un « haut lieu de communion humaine », mais aussi « un pôle d’intégration économique, un foyer de rayonnement continental et international ». Un Maroc où chaque lever de soleil sur l’océan est une promesse de renouveau et de grandeur inépuisable.

Une dynamique de développement intégré pour les provinces du Sud

Bien entendu, pour concrétiser cette vision, une série de mesures pragmatiques et audacieuses sont nécessaires notamment l’aménagement et la connexion optimale de tout le littoral atlantique, y compris l’achèvement des infrastructures et l’implantation de moyens de transport et d’installations logistiques efficaces pour stimuler les échanges et la mobilité le long de cette ceinture côtière. En plus de la création d’une flotte marchande nationale robuste et compétitive, soulignant ainsi le rôle du Maroc en tant que joueur clé dans le commerce maritime global. Une synergie entre l’économie de la mer et le progrès socio-économique des provinces sahariennes est à l’ordre du jour. Cette stratégie veillera, dès lors, à ce que les retombées économiques se répartissent équitablement, garantissant un bénéfice direct pour les communautés locales.

D’autant plus que l’adoption d’une stratégie ciblée pour le tourisme atlantique s’impose, tout en mettant en avant les atouts naturels et culturels de la région, et en promouvant le Maroc comme une destination de choix pour le tourisme côtier et saharien. Ceci sans oublier la mise en avant d’un modèle conceptuel pour une économie maritime intégrée, basée sur l’exploration approfondie des ressources naturelles en mer, l’investissement continu dans les secteurs de la pêche, l’utilisation de la désalinisation pour l’agriculture, la promotion de l’économie bleue, et l’appui aux énergies renouvelables.

Ces axes, articulés avec finesse dans le Discours Royal, sont plus qu’un ensemble d’initiatives ; ils sont le cœur d’une dynamique visant un développement holistique. Ils dessinent l’avenir d’un Maroc résolument ancré dans la modernité, un Maroc qui se veut inclusif, prospère, et résolument tourné vers l’avenir. En engageant sa façade atlantique, le Maroc esquisse un futur où l’économie et la culture naviguent de concert, où chaque vague apporte une nouvelle possibilité de croissance et d’épanouissement pour la nation tout entière.

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Dimension africaine de la politique marocaine 

Dans une perspective géopolitique où l’Afrique dessine de nouvelles configurations de force et de coopération, le Maroc, par la voix Royale, a réitéré son engagement pour une stratégie de développement intégrée, valorisant ainsi la bande côtière atlantique. Or la région, bien que débordante de potentiel, est aujourd’hui figée par des infrastructures limitées et un déficit criant en investissements. Le dessein énoncé par Sa Majesté le Roi ne se contente pas de reconnaître ces lacunes mais présente des initiatives structurantes, ancrées dans une logique de partenariat régional et une action marocaine proactive.

Au cœur de ces propositions, se détache une politique économique résolument ambitieuse pour les Provinces du Sud. Elle vise à valoriser et à exploiter les atouts incontestés de leur littoral atlantique et à insuffler une dynamique multisectorielle, garantissant ainsi une attraction d’investissements significatifs, avec un impact direct sur le développement régional et la prospérité de ses habitants.

Ainsi, Sa Majesté le Roi, dans son discours, réitère l’engagement du Royaume à se poser en acteur de premier plan sur l’échiquier africain, s’attaquant aux défis sécuritaires et de développement qui assaillent les États du Sahel. Rejetant les stratégies qui se focalisent exclusivement sur les dimensions militaires, le Royaume prône une coopération Sud-Sud étendue, envisageant celle-ci comme le pilier d’une résolution réaliste et durable du contentieux territorial du Sahara. Cette approche ambitieuse aspire à engendrer une stabilisation durable de la région du Sahara et du Sahel, en l’arrachant aux griffes des conflits armés, du terrorisme, de la criminalité transfrontalière et de la traite d’êtres humains.

Dans cette fresque de développement et de coopération, le projet phare du gazoduc Maroc-Nigéria émerge. Cette initiative, présentée comme un vecteur d’intégration régionale et de développement économique, promet d’impacter positivement l’économie des pays riverains et d’offrir une alternative énergétique viable à l’Europe, marquant ainsi les prémices d’une ère nouvelle d’autonomie énergétique africaine.

Pour consolider ces efforts et garantir un avenir prospère et sécurisé, le Maroc plaide pour la création d’un cadre institutionnel impliquant les États atlantiques africains, envisageant 23 États collaborant pour un avenir sécurisé et florissant. Une telle entité favoriserait une sécurité collective et un développement partagé, signifiant un renouveau de la solidarité panafricaine face aux enjeux globaux. En outre, le Maroc se propose également d’ouvrir des horizons aux États enclavés du Sahel, leur offrant un accès vital à l’Atlantique par ses propres infrastructures, dans une optique d’entraide et de coopération. Cette démarche stratégique révèle une approche holistique, priorisant le développement économique et l’intégration régionale comme pierres angulaires de la stabilité.

En définitive, le Discours Royal dévoile une vision clairvoyante et altruiste, positionnant le Royaume comme un moteur essentiel de la dynamique africaine, désireux d’orchestrer les synergies économiques et de concilier les impératifs sécuritaires sur le continent. La feuille de route déployée pour le Sahara Marocain ne fait que renforcer l’ambition stratégique du Maroc, qui, par-delà les frontières de son territoire, s’engage à être un pivot de la coopération et de la prospérité africaine.

L’éthos marocain 

Au carrefour des tumultes géopolitiques contemporains, le Maroc s’érige en exemple de constance, enraciné dans un édifice de valeurs spirituelles, nationales et sociales qui ont traversé les âges. Ces piliers, évoqués avec une solennité particulière dans le Discours Royal, ne se contentent pas de modeler l’identité du Royaume chérifien ; ils sont la clé de voûte de sa cohésion et de son développement. D’ailleurs, l’évocation de la Marche Verte dans ce contexte ne doit rien au hasard. Au-delà de sa charge historique, elle incarne la quintessence de ces vertus — sacrifice, loyauté, patriotisme — qui ont tissé le socle de l’indépendance territoriale du Maroc, scellant ainsi l’uniformité de sa souveraineté.

À travers le prisme de ce souvenir immuable de la Marche Verte, le Discours Royal élève le débat sur la pertinence indéniable des valeurs. Celles-ci, qui ont sculpté l’histoire, se trouvent désormais invitées à façonner l’avenir. La Marche Verte, loin de n’être qu’une relique du passé, s’affirme comme une boussole pour le Maroc contemporain, guidant sa démarche sur la scène internationale et renforçant sa stature pour aborder les défis futurs et les enjeux mondiaux.

Ainsi, troisième intervention consécutive à célébrer ces valeurs, le discours de Sa Majesté le Roi s’ancre dans la continuité, mais avec une acuité renouvelée. Il met en relief le rôle de ces valeurs et cette morale et éthique de la nation non pas seulement comme un patrimoine à préserver mais comme une force motrice face à l’évolution fulgurante du monde. Ceci étant, l’appel Royal n’est pas un simple rappel ; c’est une invite à embrasser ces principes comme des leviers d’influence, rayonnant au-delà des frontières marocaines.

Dans ce sens, dans une dialectique subtile, le Roi trace un parallèle entre le legs historique de solidarité et de patriotisme, manifestés pendant la Marche Verte et les aspirations contemporaines du Maroc. L’écho des valeurs d’antan résonne dans les politiques actuelles, instillant la persévérance et le dévouement nécessaires à la concrétisation des projets de développement et des réformes ambitieuses.

Aussi l’invocation du « sérieux » n’est-elle donc pas une critique, mais une exhortation à poursuivre l’œuvre collective, à garder l’ardeur dans l’action pour relever les défis nationaux, dans une quête constante d’amélioration et de progrès. C’est dire que l’adhésion à ce corpus de valeurs intégré a été fondamentale dans le processus d’édification du Maroc moderne. Elles ont été le ferment du développement des Provinces du Sud et de leur rayonnement sur la scène internationale, affirmant une marocanité inébranlable. En conséquence, solidarité, entraide, ouverture, telles sont les vertus qui cimentent l’identité marocaine. Ces valeurs ont été le terreau sur lequel le Maroc a forgé son rôle diplomatique, affirmant sa position en tant que partenaire fiable et respecté, cherchant sans cesse à consolider ses liens avec ses homologues arabes et africains.

En définitive, le Discours Royal n’est pas qu’une ode aux valeurs, mais un manifeste pour une conscience collective. Il rappelle l’importance vitale d’une identité nationale partagée comme colonne vertébrale d’un Maroc uni, résilient et florissant, en mesure de naviguer avec sagesse et clairvoyance dans la complexité de l’ère actuelle.

Rôle international du Maroc 

Dans son discours, Sa Majesté le Roi a méticuleusement tracé les contours d’un succès diplomatique marocain majeur : l’adhésion internationale croissante à la proposition d’autonomie marocaine pour le Sahara. Ce n’est pas seulement une victoire en termes de politique étrangère, mais une confirmation de la marocanité du Sahara, désormais reconnue par un nombre toujours croissant de nations.

Cette convergence internationale autour de la souveraineté marocaine sur le Sahara, et le plébiscite pour l’initiative d’autonomie, sont célébrés comme des triomphes de la diplomatie du Royaume. Au-delà de cette reconnaissance, c’est l’essence même des valeurs marocaines — solidarité et ouverture — qui se voient créditées de ce renforcement de la stature du Maroc sur l’échiquier régional et  international.

Enfin, le Souverain a magistralement redéfini le différend autour du Sahara, le qualifiant de « conflit régional artificiel« . Dans cette redéfinition, l’Algérie est identifiée comme un protagoniste central, un acteur dont l’implication est décisive dans la trajectoire du dossier. Cette mention souligne la délicate intrication de la géopolitique de la région et l’impératif d’une résolution concertée, inclusive de toutes les parties prenantes.

In-fine, le discours, par ses nuances et son envergure, brosse le portrait d’un Maroc résolument orienté vers l’avenir, investi dans une stratégie de développement intégrée et visionnaire, tout en revendiquant fermement son intégrité territoriale et en se positionnant comme pilier central de l’édifice africain et atlantique. La vision articulée par le Souverain déploie une stratégie multidimensionnelle où s’entrelacent le développement économique, la consolidation régionale, l’engagement dans des alliances internationales et la perpétuation des valeurs historiques et nationales, dessinant ainsi la trajectoire d’un Maroc moderne, ambitieux et fidèle à son héritage.

Ce discours esquisse donc une ambition Royale pour le littoral et les étendues sahariennes du Royaume, envisagées comme de futurs havres de prospérité économique et de rayonnement commercial. Le Roi envisage une valorisation stratégique de la façade atlantique, transformant les rivages du Sahara en des pôles d’intégration économique d’envergure.

Dans cette vision se dessine l’image d’un Maroc où la façade atlantique n’est pas uniquement un havre de paix, mais un foyer vibrant d’intégration économique, un cœur battant de rayonnement continental et international. Un Maroc où chaque lever de soleil sur l’océan est une promesse de renouveau et de grandeur inépuisable.

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