Donald Trump en Irak: Les Etats-Unis ne peuvent plus être le «gendarme» du monde

En visite surprise à des militaires américains en Irak le mercredi, le président Donald Trump a déclaré que les Etats unis ne peuvent plus être le « gendarme » du monde, justifiant ainsi le retrait des troupes américaines de la Syrie.

« Les Etats-Unis ne peuvent pas continuer à être le gendarme du monde. C’est injuste quand le fardeau est entièrement sur nous », a déclaré Donald Trump au cours d’une rencontre de quelques heures, sur la base aérienne d’Al-Assad, avec les soldats américains déployés en Irak.

Le numéro un américain et son épouse se sont « envolés pour l’Irak tard le soir de Noël pour rendre visite à nos troupes et à nos commandants militaires afin de les remercier pour leur engagement, leur succès et leur sacrifice, et pour leur souhaiter Joyeux Noël », a déclaré dans un tweet, Sarah Sanders, porte-parole de la Maison Blanche.

→Lire aussi: Visite surprise de Donald Trump aux troupes américaines en Irak à l’occasion de Noël

Au cours de sa première visite à des troupes américaines en zone de conflit depuis son élection en novembre 2016, Trump a défendu sa décision de retirer les troupes américaines de la Syrie. « Nous sommes éparpillés à travers le monde. Nous sommes dans des pays dont la majorité des gens n’ont même pas entendu parler. Franchement, c’est ridicule », a-t-il regretté, se félicitant par ailleurs que les Etats unis ne soient plus en première ligne sur le dossier syrien. « En Syrie, Erdogan a dit qu’il voulait éliminer l’EI, ce qu’il en reste. Et l’Arabie saoudite vient de dire qu’elle allait payer pour du développement économique. Ce qui est formidable, ça veut dire que nous ne devrons pas payer », s’est-il réjoui.

À la question de savoir s’il prévoyait retirer les troupes américaines d’Irak, le milliardaire a répondu qu’il voyait au contraire, la possibilité d’utiliser ce pays « comme une base si nous devions intervenir en Syrie ».

« Si nous voyons l’EI faire quelque chose qui nous déplaît, nous pourrions les frapper si vite et si fort qu’ils ne réaliseraient même pas ce qui leur arrive », a-t-il déclaré.

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