En dehors de la déstabilisation de la région, le polisario n’a rien de positif à proposer pour résoudre le conflit autour du Sahara marocain

« En dehors de la désolation et des actions visant la déstabilisation de la région, le polisario n’a rien de positif à proposer pour trouver une solution au conflit artificiel autour du Sahara marocain, qui n’a que trop duré », a souligné M. Abderrahman Belgourch, professeur à la Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales de Marrakech.

« Les milices du polisario ne semblent pas saisir que le monde a changé, ce n’est plus celui des confrontations idéologiques, mais celui de la coopération, de l’échange, et de la circulation des biens, des personnes et de la connaissance », a expliqué dans une déclaration à la MAP, M. Belgourch, également directeur du Groupe de Recherche en Géopolitique et Stratégie Globale (GSG) relevant de ladite faculté.

« Les agissements des ennemis de l’intégrité territoriales du Maroc sont à contre-courant des évolutions régionales et mondiales », a relevé cet enseignant-chercheur, faisant savoir que le Maroc, depuis le début des années 2000, engrange les fruits d’une diplomatie active basée sur la « soft power ».

Cette offensive diplomatique s’est traduite par le retrait de la reconnaissance de 85% des pays membres de l’ONU de cette entité chimérique, le retour du Maroc au sein de l’Union Africaine (UA) et dernièrement, par l’ouverture par un certain nombre d’Etats africains et arabes, de leurs représentations diplomatiques à Laâyoune et Dakhla.

Dans ce sens, cet universitaire a estimé que le nombre de représentations diplomatiques dans les provinces du sud du Royaume, est appelé à accroitre au vu de la vacuité des revendications de cette milice. A cette « offensive diplomatique » du Royaume, les milices du polisario, dépassées par les évolutions internationales et régionales, tentent d’attirer l’attention en créant artificiellement des incidents par des accrochages, des escarmouches, des harcèlements et autres techniques irrégulières, a expliqué le professeur Belgourche, estimant que c’est dans ce contexte qu’il faudrait comprendre l’intervention des Forces Armées Royales, qui par cette action, ont mis un arrêt aux nuisances des milices du polisario.

En effet, ces milices, contre tout principe de libre circulation des personnes et des marchandises, ont pratiqué le blocage de la circulation routière et se sont adonnées au racket et au banditisme sur cette zone frontalière d’El Guerguarat entre le Maroc et la Mauritanie, a-t-il rappelé.

Et de poursuivre que contre tous les principes de droit international, elles n’ont cessé d’harceler les observateurs de la MINURSO, de bafouer tous les accords militaires passés et de transgresser les résolutions du Conseil de Sécurité.

Devant une telle situation, le Maroc n’a eu de cesse d’avertir les milices du polisario par l’intermédiaire du Secrétaire Général de l’ONU et de la MINURSO, a enchaîné le professeur Belgourch, notant qu’après l’échec des bons offices, pour mettre fin à la stratégie de nuisance, les autorités marocaines ont décidé d’envoyer les FAR pour mettre en place un cordon de sécurité afin de rétablir le flux de biens et des personnes dans cette zone tampon.

Cette opération pacifique, a-t-il expliqué, a permise de déloger ces éléments déstabilisateurs et de débloquer ainsi la situation de circulation sur un axe stratégique pour le Maroc dans ses relations avec l’Afrique subsaharienne.

« Le Maroc avance alors que le polisario agonise et s’isole de plus en plus par ses agissements contraires à la légalité internationale », a dit M. Belgourch en guise de conclusion.

( Avec MAP )

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