Finances publiques: regain de forme des économies

Dans son rapport annuel de 2021, Bank Al-Maghrib a démontré encore une fois que la situation épidémique garde toujours son impact sur la situation économique, en effet cette dernière a engendré une forte dégradation dans les finances publiques.

Le secteur des finances publiques a connu une remarquable consolidation à l’échelle mondiale, suite à la relance économique après la situation épidémique. Cependant, cette situation a été remarquée dans l’Union européenne où le déficit budgétaire a baissé à 5,5% du PIB, comme dans la dette publique qui est passée de 97,3% à 96% du PIB.

Quant aux Etats-Unis d’Amérique, L’Etat a enregistré une augmentation dans son déficit budgétaire, qui égale à 10,2% en 2021, sachant que le pays enregistrait auparavant 14,5%. Ces chiffres ont permis un allègement de la dette publique de 132,6% du PIB après 134,2%, d’après Bank Al-Maghrib.

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En dehors de la situation épidémique, les pays ont en commun le développement exponentiel de la dette publique, qui varie d’un pays à un autre. A cet égard il est nécessaire de démontrer que la France a fait une baisse en déficit de 9,1% du PIB pour enregistrer actuellement 7%, quant à sa voisine allemande, est passée de 4,3% à 3,7%, pour ce qui est d’Italie, le déficit est passé de de 9,6% à 7,2%, et de 11% à 7% en Espagne.

Contrairement au taux d’endettement qui a enregistré un engourdissement de 120% du PIB après 118,7% en Espagne, alors que l’Allemagne a fait 70,2% contre 68,7%, d’après le même rapport de Bank Al-Maghrib.

Après son Brexit, la dette publique du Royaume-Uni a connu une baisse de de 102,6% à 95,3%, ainsi son déficit a inscrit une baisse de 12,8% à 8% du déficit. Ainsi au Japon, son déficit a diminué de 8,9% à 7,6%, contrairement à sa dette publique qui poursuit son aggravation avec 263,1% du PIB.

Au Maroc, les recettes ordinaires brutes ont enregistré 18,7% vis-à-vis de 13,5% des dépenses ordinaires émises, ce qui donne un solde ordinaire négatif de 1,9 MMDH. Un besoin de 22,1 Mds a été détecté pour le financement, avec un flux net positif du financement extérieur qui égale à 116 MDH. A cet égard le Trésor a fait usage au financement intérieur avec 22 MMDH, d’après la Trésorerie Générale du Royaume (TGR).

Une augmentation des dépenses globales a été enregistré avec 15,5%, ce qui a impliqué une hausse des dépenses de biens et services à 7%, expliquée par l’accroissement des dépenses de personnel de 3,7% et des autres biens et services de 14,4%, démontre le bulletin mensuel des statistiques des finances publiques.

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