GDIM IZIK : Stop à la manipulation médiatique !

Le procès Gdim Izik n’est pas une mascarade.

Nous observateurs internationaux sommes consternés par ce qui a pu être écrit dans une certaine presse, minoritaire, d’extrême gauche et proche des positions algériennes, en ce que le procès GDIM IZIK ne respecterait pas les standards internationaux en matière de procès équitable (égalité des armes), respect des droits de la défense, droit d’être assisté d’un avocat, respect du principe du contradictoire, … et ne serait guidé que par des  considérations politiques, à l’exclusion de toute considération juridique.

C’est oublier que les accusés sont poursuivis du chef de constitution d’une bande criminelle, de violence sur les forces de l’ordre ayant entrainé la mort de onze personnes, dix membres de la gendarmerie royale et un membre de la protection civile, la mutilation de cadavres et des incendies de biens publics.

C’est oublier que les victimes de ces crimes ont des droits et qu’elles sont fondées à se constituer parties civiles afin d’être indemnisées, sans que cette indemnisation puisse remplacer le drame que constitue la perte d’un être cher dans ces circonstances.

C’est oublier que le déroulement du procès, jusqu’à ce jour, est présidé de manière tout à fait irréprochable par le Président de la Cour d’appel de Salé.

Le magistrat, assurément, ne ménage pas sa peine pour faire émerger la vérité dans cette affaire tout en rappelant que les accusés sont présumés innocents et tout en garantissant, très largement, l’exercice de leurs droits à la défense.

Ce magistrat doit également veiller à la police de l’audience, afin d’éviter des prises de temps de parole trop longues, des demandes inadéquates et non-conformes au Code Pénal marocain et à la législation sur l’emploi des langues.

Trois avocats français de l’un des accusés ont ainsi formulé plusieurs demandes non-fondées, dont celle de pouvoir plaider directement en langue française.

Il n’y a guère lieu, dans leur chef, d’interpréter ces prises de position particulièrement justifiées et légitimes de la Cour, comme pouvant constituer des atteintes au droit de la défense des accusés et faut-il rappeler qu’un des avocats de la défense avait exprimé son sentiment « d’humiliation » simplement parce qu’à l’instar de chacun qui assiste à l’audience, il avait dû consigner son téléphone portable et passer sous un portique de détecteur de métaux …

C’est dire que les avocats de la défense sont disposés à, plus que jamais, jouer la carte de la surenchère et d’user de contre-vérité pour arriver à leurs fins.

Ce sont ceux-là même qui se plaignent de ce que le procès serait en réalité mu par des considérations politiques qui laissent leurs clients débuter et clôturer chaque audience par des cris et des slogans politiques.

Par ailleurs, il nous est revenu que l’écrasante majorité des observateurs internationaux, présents sur place à chaque audience dont nous faisons partie, ont pu attester qu’il était démontré que le procès se déroulait dans des conditions d’un procès équitable, tel ques déterminé par les standards internationaux.

– Maître Pierre LEGROS ( avocat au barreau de Bruxelles et observateur international)

– Maître Emmanuel CARLIER ( avocat au barreau de Bruxelles et observateur international)

– Maître Sophie MICHEZ (avocat au barreau de Bruxelles et observateur international)

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