Gestion des projets de développement : L’expérience marocaine présentée à Abidjan

L’Ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani a décliné, jeudi à Abidjan, les particularités de l’expérience marocaine en matière de gestion des projets de développement, tant au Maroc qu’en Afrique.

Le diplomate marocain, qui prenait part à la séance inaugurale de la 1ère édition de l’Université d’été des professionnels africains de la gestion des projets, a mis en avant que la vision stratégique et le suivi personnel de SM le Roi Mohammed VI ont permis au Maroc de mener à bon port la conception et la réalisation de plusieurs projets de développement aussi bien au Maroc qu’en Afrique.

M. Kettani a, dans ce sens, rappelé la décision de SM le Roi d’ordonner la création d’un ministère délégué chargé des Affaires africaines, soulignant que cette décision renseigne éloquemment sur l’engagement africain du Maroc sous la conduite éclairée du Souverain.

L’approche marocaine, a dit M. Kettani, repose sur la nécessité de découpler judicieusement, via des mécanismes de gouvernance appropriés, le politique et le technique, en vue d’accélérer la mise en œuvre des projets et leur réalisation dans les délais impartis.

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De même, l’Ambassadeur du Royaume a insisté sur l’importance d’établir en amont la responsabilité politique pour faire aboutir les projets, passant en revue, à cet égard, l’expérience des agences de développement régionales du Maroc (Agence du Nord, celle des provinces du Sud, etc..) ainsi que les Agences spécialisées à l’image de Bouregreg et de Marchica Med, entre autres. Lesquelles agences, a-t-il fait observer, impliquent toutes les parties prenantes.

Par ailleurs, M. Kettani a mis en exergue la nécessité pour les bailleurs de fonds de garantir la réussite des projets, d’avoir une plus grande coordination avec les autorités locales et autres experts nationaux, le but étant de bien définir aussi bien les priorités et que les programmes d’appui.

Il a, en outre, souligné que le Maroc insiste sur l’impératif d’allier éthique, reddition des comptes et lutte anti-corruption, rappelant, à ce propos, la teneur du message adressé par SM le Roi au 31ème Sommet de l’Union africaine à Nouakchott. « Des mécanismes de suivi indépendants et performants devront ainsi être mis en place », a enchainé le diplomate marocain.

Organisée par le Réseau africain des professionnels de la gestion des projets (RAPGP) avec le soutien de la Banque mondiale, du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et de l’Etat Ivoirien, la première édition de l’Université d’été des professionnels africains de la gestion des projets se poursuivra jusqu’à samedi prochain.

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