La bombe à retardement du chômage des jeunes en Afrique du Sud : un défi pour la stabilité nationale

Paul Mashatile, le vice-président sud-africain, a sonné l’alarme lors du lancement du dernier Rapport National sur le Développement Humain. Il a dépeint l’insuffisance d’action face au chômage des jeunes comme une menace potentielle pour l’équilibre social et politique du pays.

Dans le cadre de ce rapport, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a mené une enquête approfondie sur l’impact du chômage des jeunes sur le développement humain en Afrique du Sud. Les résultats ont souligné comment cette crise entrave non seulement la croissance économique, mais compromet également la cohésion sociale et met une pression excessive sur les finances publiques.

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Mashatile n’a pas manqué de reconnaître que ces constats mettent en évidence les échecs du gouvernement à résoudre ce problème persistant. « Nous sommes conscients, comme l’indique le PNUD, que le taux élevé de chômage est une bombe à retardement« , a-t-il admis. Il a affirmé, par ailleurs, que la lutte contre ce fléau n’est pas seulement une nécessité économique mais un impératif absolu pour le développement du pays.

Les chiffres récents rendent cette réalité encore plus sombre. D’après l’Agence Sud-Africaine des Statistiques (StatsSA), le taux de chômage a grimpé à 32,9% au cours du premier trimestre 2023. C’est une augmentation minime mais continue par rapport au taux de 32,7% observé au dernier trimestre de 2022. Ces données indiquent une tendance à la hausse qui, si elle n’est pas inversée, pourrait entraîner des conséquences désastreuses pour la nation.

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