La qualité des relations euro-marocaines constitue un atout dans un contexte international fluctuant

La qualité des relations entre le Maroc et l’Europe sur les plans politique, économique et culturelle constitue  »un atout dans une situation internationale changeante et fluctuante », a indiqué l’ancien premier ministre Français, Dominique de Villepin, qui intervenait, vendredi, à la séance d’ouverture de la première Université d’Été de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM).

La dimension africaine du Maroc, illustrée par la présence des réseaux majeurs notamment dans le domaine des banques et des assurances, hissent les capacités du Maroc au delà des frontières, a-t-il souligné, réitérant sa  »confiance dans le dynamisme du Royaume ».

Mettant en avant l’esprit d’innovation et de mobilisation qui caractérisent le Maroc, l’ancien premier ministre a mis en exergue le retour du Royaume sur la scène africaine, couronné par la réintégration à l’Union Africaine, et l’élargissement du champs d’investissement des marocains sur le continent.

De Villepin a noté de même que cette rencontre se veut une occasion privilégiée pour les responsables économiques marocains pour mesurer la mobilisation qui existe sur le plan économique à travers l’ensemble des pays afin d’identifier les opportunités qui découlent d’une situation régionale et internationale changeante, compte tenu des défis de taille notamment en matière de formation et d’éducation et d’éthique.

S’arrêtant sur le volet éthique, De Villepin a appelé les acteurs économiques à créer des valeurs sociales, au bénéfice de chacun,  »au lieu de se limiter à une création purement économique et financière ».

L’ancien premier ministre français s’est félicité également de l’esprit d’initiative affiché par les jeunes entrepreneurs marocains, qui par leur dynamisme, enthousiasme et volonté, apportent « beaucoup de fraîcheur » et « un esprit neuf » au Royaume.

→ Lire aussi : « Une entreprise forte ne peut l’être sans ses partenaires »

La séance plénière inaugurale a été marquée par l’allocution du président de la CGEM, Salaheddine Mezouar dans laquelle il affirmait qu’une entreprise forte ne peut l’être sans ses partenaires à savoir le gouvernement, les syndicats, les Universités, mais également ‘’cette formidable jeunesse’’ qui ne demande qu’à libérer son potentiel, Un atelier thématique sous thème « Le Monde change! Et nous« , a eu lieu avec la participation notamment du fondateur de l’Université Interdisciplinaire de Paris, Jean Staune, l’ancien ministre du budget français, Jean-François Copé, et le conseiller spécial, économiste en chef du premier ministre sénégalais Moubarack Lo.

Dans leurs interventions, ces intervenants ont fait remarquer notamment que les modèles économiques actuels sont à bout de souffle et conduisent à des inégalités croissantes et à une remise en cause, parfois violente, de la mondialisation que les gouvernements peinent à réguler..

Après s’être interrogé :  »quelles nouvelles réponses apporter pour le monde et pour le Maroc ? » dans cette nouvelle situation qu’affronte le monde et  »Entre États et individus, quel rôle pour les Entreprises ? », ces intervenants ont fourni plusieurs éléments de réponses, dont la nécessité de rétablir la confiance entre le secteur privé et l’État et la nécessité d’encourager l’investissement notamment dans les infrastructures afin de créer plus d’emplois.

Placé sous le thème « une entreprise forte, un Maroc gagnant« , ce rendez-vous tenu à l’ISCAE Casablanca les 28 et 29 septembre, inscrit dans une perspective annuelle, constituera un moment fort pour le monde de l’Entreprise et marquera la rentrée économique de la CGEM. C’est une occasion pour mobiliser ses membres et jouer pleinement son rôle fédérateur des régions et des fédérations professionnelles. La Confédération y déclinera le rôle central de l’entreprise en tant que levier de croissance et y dévoilera ses priorités et ses plans d’actions en vue d’anticiper et accompagner les mutations profondes qui affectent notre économie.

Dans un cadre qui privilégiera l’approche solutions, et en présence de nombreux étudiants, les chefs d’entreprises pourront débattre avec des décideurs publics, des universitaires, des experts et des intellectuels, nationaux et internationaux, sur les enjeux économiques et sociaux qui aujourd’hui handicapent ou contribuent à accélérer notre croissance.

Au programme de cette rencontre figurent des séances plénières et des ateliers thématiques, accueillant des intervenants de renom, couvrant l’ensemble des domaines de réflexion économique politique, sociale et de société civile.

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