le maintien du calendrier électoral en Algérie « ne saurait garantir un scrutin libre »

Le Front des Forces Socialistes (FFS), le plus vieux parti de l’opposition en Algérie, a souligne, dimanche, que le maintien du calendrier électoral « ne saurait garantir un scrutin libre » dans le pays.

Dans le contexte actuel du pays, « le maintien du calendrier électoral ne saurait garantir un scrutin libre et crédible », lit-on dans un communique de ce parti d’opposition.

Réagissant sur la mouture du projet de la loi électorale, distribuée aux partis politiques le 19 janvier dernier, le FFS estime qu’ »au-delà des dispositions nouvelles contenues dans ce texte, c’est l’ensemble du dispositif politique actuel qu’il s’agit de questionner ».

« Quel crédit pouvons-nous accorder à un texte proposé à la discussion aux partis politiques dans un contexte marqué par des arrestations et des condamnations arbitraires pour délit d’opinion et par un verrouillage sans précédents des espaces politiques et médiatiques ? », se demande-t-il.

Selon la même source, maintenir « contre vents et marées », un agenda électoral alors que « l’état du pays se détériore à tous les niveaux », c’est non seulement « prendre le risque d’un nouvel échec » mais c’est « aggraver la défiance populaire et creuser encore un peu plus le fossé entre le peuple et ses dirigeants ».

Dans ce sens, le Front des Forces Socialistes s’est déclaré « convaincu » que « l’organisation d’élections réellement libres et crédibles doivent impérativement être précédée d’un dialogue sans exclusive qui posera les fondements d’un vie politique « démocratique ».

Ce dialogue, a ajouté le FFS, devra garantir l’alternance politique, institutionnaliser les contre-pouvoirs et encourager la construction des médiations politiques, sociales, démocratiques et autonomes.

Le parti juge également « indispensable » de créer, au préalable, un climat de confiance et d’ouverture en direction de la société et de ses représentants politiques, syndicaux et associatifs et ce, en procédant notamment à la libération des détenus politiques et d’opinion, l’ouverture des champs politique et médiatique, la libération de l’appareil judiciaire.

( Avec MAP )

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