Le parlement grec donne son feu vert

Le Premier ministre Alexis Tsipras ne cachait pas sa satisfaction à l’issue du vote. Les députés grecs ont dit oui samedi aux propositions soumises aux créanciers de la Grèce par le gouvernement du Premier ministre Alexis Tsipras. A Athènes, des manifestants se sont rassemblés devant le Parlement.

Le gouvernement de la gauche radicale d’Alexis Tsipras peut négocier avec les créanciers internationaux du pays sur la base de son programme de réformes transmis jeudi soir. Le Parlement grec a approuvé à une large majorité, samedi, la proposition d’accord.

Plusieurs figures appartenant à la gauche du parti Syriza au pouvoir se sont abstenues. Parmi elles, la présidente du Parlement, le ministre de l’Energie et le ministre délégué aux caisses d’assurance sociale. Ils ont voulu signifier leur opposition à la hausse de la fiscalité et à la baisse des dépenses prévues dans le texte.

Yanis Varoufakis absent

Ces défections n’ont pas suffi à priver le gouvernement d’une majorité. Au total, 251 députés ont voté « oui », 32 « non » et huit se sont abstenus, tandis que neuf étaient absents.

Plusieurs députés Syriza étaient absents, dont l’ex-ministre des Finances Yanis Varoufakis, si bien que le texte a été adopté avec les voix de l’opposition, socialistes et conservateurs.

Proposition « positive »

Les créanciers de la Grèce (UE, BCE, FMI) qui ont examiné vendredi la nouvelle proposition soumise par le gouvernement d’Alexis Tsipras l’ont jugée « positive », y voyant « une base de négociation » en vue d’un troisième plan d’aide d’un montant de 74 milliards d’euros, a appris l’AFP de source européenne.

Cette proposition, qui fait renaître l’espoir d’un accord évitant à Athènes la sortie de l’euro, sera examinée samedi par les ministres des Finances de l’union monétaire réunis à Bruxelles.

Manifestation à Athènes

Plusieurs milliers de manifestants de gauche se sont rassemblés, vendredi soir, en signe de protestation devant le parlement d’Athènes avant que les députés ne se prononcent sur les réformes présentées par Alexis Tsipras.

Pour obtenir une nouvelle aide financière auprès des créanciers internationaux du pays, le Premier ministre a largement repris le programme de réformes voulu par les créanciers et rejeté par plus de 61% des Grecs lors du référendum de dimanche dernier.

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