Le président bolivien salue l’adoption du Pacte mondial de Marrakech sur la migration

Le président bolivien, Evo Morales, a salué l’adoption, lundi à Marrakech, du Pacte mondial sur des migrations sûres, ordonnées et régulières. « Nous saluons l’adoption par plus de 150 pays du Pacte mondial sur la migration dans la ville de Marrakech », a écrit le président bolivien sur son compte Twitter, avant d’ajouter que « les pays du monde rejettent l’exclusion et s’acheminent vers de l’instauration de passerelles d’intégration ».

« Il n’y a pas de personnes illégales. Travaillons ensemble pour une citoyenneté universelle », a ajouté M. Morales, dont le pays a adopté le Pacte mondial de Marrakech sur la migration. Pour sa part, le ministre bolivien des Relations extérieures, Diego Pary, a souligné que le Pacte de Marrakech englobe des principes tels que la défense des droits de l’Homme, la reconnaissance de la souveraineté des États ainsi que des propositions visant à aider les pays à faire face à la migration en tant que « problème mondial » à travers notamment l’échange d’informations, d’expertises et d’expériences en matière d’intégration des migrants.

→ Lire aussi : Le Pacte mondial pour les migrations, une avancée qualitative d’un multilatéralisme efficace

La migration « n’est pas un crime, c’est un droit humain », a-t-il déclaré à une radio locale, faisant remarquer que la pauvreté et les guerres avec leurs corollaires en termes de déplacements et de changements climatiques restent l’une des principales causes de la migration. Les migrants ne devraient pas être considérés comme des personnes violant les lois des pays d’accueil, mais plutôt comme des personnes qui contribuent au développement économique de ces pays et jouissant de tous leurs droits, a insisté le chef de la diplomatie bolivienne.

La Conférence intergouvernementale de Marrakech (10-11 décembre) a connu la participation d’au moins 150 États membres, ainsi que de responsables gouvernementaux et de plus de 700 partenaires, dont des représentants de la société civile, des secteurs publics et des migrants.

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