Le Sahara marocain : L’Algérie et le polisario perpétuent le conflit volontairement

Depuis des décennies, le débat autour du Sahara marocain demeure une source d’interrogations et de préoccupations à l’échelle internationale. Or, de plus en plus de voix s’élèvent pour mettre en évidence la réalité vécue par les Sahraouis dans les camps de réfugiés de Tindouf.

Les institutions de renommée mondiale, telles qu’Amnesty International et Human Rights Watch, ont fait état de violations flagrantes des droits de l’Homme dans ces camps. La situation y est alarmante : répression des voix dissidentes, utilisation inexcusable d’enfants soldats, et atteinte aux libertés fondamentales des femmes.

C’est dans ce cadre que, lors de la 78ème session de la IVème Commission des Nations Unies, Ignacio Ortiz Palacio, président du Forum sahraoui canarien, a mis en avant la responsabilité du Front Polisario et de l’Algérie dans la prolongation de ce différend. D’une durée de près de cinquante ans, le conflit du Sahara est un frein aux relations diplomatiques en Afrique du Nord, menaçant constamment la stabilité de cette région névralgique. Ortiz pointe du doigt le Polisario et son soutien indéfectible de la part de l’Algérie comme principaux obstacles à une résolution pacifique.

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Il ne s’arrête pas là et évoque la menace terroriste qui plane sur le Sahel, exacerbée par l’instabilité engendrée par le conflit sahraoui, rendant l’axe atlanto-méditerranéen précaire. Au-delà de ces enjeux politiques et géostratégiques, c’est une tragédie humaine qui se joue dans les camps de Tindouf. Selon Ortiz, les Sahraouis subissent un endoctrinement constant, tout en étant privés d’une vie décente, et demeurent sous la coupe du Polisario et des desseins algériens.

Face à cette réalité, une question demeure : Jusqu’à quand la communauté internationale restera-t-elle passive face à cette situation? L’adresse d’Ortiz aux Nations Unies est un cri d’alarme pour une solution urgente en faveur de la paix et du bien-être des Sahraouis.

Par ailleurs, la proposition d’autonomie du Maroc contraste fortement avec cette réalité. Une majorité de Sahraouis mène une existence paisible au Sahara marocain, jouissant d’un niveau de vie enviable et d’une vie civique active, comme en témoigne leur fort taux de participation électorale. L’élan européen en faveur de la proposition marocaine est significatif. L’adhésion de l’Italie, parmi d’autres, renforce la légitimité de cette démarche, déjà soutenue par le Conseil de sécurité des Nations unies.

Malheureusement, le Polisario et ses alliés restent accrochés à des résolutions désuètes, ignorant des textes plus récents comme la résolution 2625 (1970) qui appelle à des solutions pacifiques concertées. La proposition marocaine d’autonomie semble s’inscrire parfaitement dans cette démarche.

La conclusion est limpide : la proposition d’autonomie du Maroc représente une lueur d’espoir dans ce conflit prolongé. Il est impératif de saisir cette opportunité pour mettre fin à une situation qui perdure depuis bien trop longtemps.

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