Les États-Unis accordent une aide au Maroc pour lutter contre les menaces militaires

Les États-Unis ont décidé d’accorder une aide militaire à des pays, dont le Maroc, menacés directement ou indirectement par les missiles et les drones iraniens d’ici l’année budgétaire 2023.

Dans le cadre de sa politique de lutte contre la menace iranienne, qui s’étend aujourd’hui au Maghreb, l’administration américaine a présenté, dans le cadre du projet de loi de finances 2023, une proposition visant à soutenir les six pays du Conseil de coopération du Golfe, ainsi que le Maroc, l’Égypte, la Jordanie et le Soudan. Ces pays sont considérés comme étant à portée ou menacés par des missiles et des drones utilisés directement par l’armée iranienne des Pasdarans ou indirectement par des milices et des groupes terroristes affiliés au régime iranien, rapporte Le360, citant quotidien Al Akhbar.

L’inclusion du Maroc sur cette liste, avec un fonds de 6 milliards de dollars, est due aux « preuves tangibles présentées par le Maroc lors de diverses réunions et forums internationaux, qui confirment l’existence d’un rapprochement irano-algérien en vue de former la milice Polisario sous le commandement d’instructeurs mis à disposition par le Hezbollah libanais ».

« Ces relations militaires entre le Polisario et le Hezbollah, répertoriés comme groupe terroriste par l’administration américaine, sont bien sûr coordonnées et financées par l’ambassade de la République islamique d’Iran à Alger », ajoute-t-il.

« Sur la base de la révélation de cette connexion Alger-Téhéran et de ses complices Polisario-Hezbollah que le Sénat américain a publié, le 29 juillet … le projet de budget sur les dépenses militaires et l’aide pour l’année 2023, qui met en évidence un nouveau chapitre sur le soutien aux pays menacés par l’Iran et ses milices étrangères.

Ainsi, dans sa section « Financement militaire étranger » (FMF), ou « Financement militaire étranger », le rapport du Congrès américain sur la loi de finances 2023 comprend un chapitre qui prévoit la mise en œuvre d’une « architecture » de défense anti-iranienne au Moyen-Orient et au Maroc.

Par ailleurs, lors de la réunion de la Coalition mondiale contre Daech, organisée par Marrakech en mai dernier, les participants ont souligné la relation entre séparatisme et terrorisme, afin de dénoncer, entre autres, ce lien dangereux entre, d’une part, les chiites libanais du Hezbollah, armés par l’Iran et, d’autre part, les membres du Polisario, armé, financé et accueilli par l’Algérie.

La nouvelle aide militaire américaine au Maroc, ajoute Le360, confirme que l’Algérie est désormais devenue l’exécuteur de l’agenda militaire et diplomatique iranien au Maghreb et au sein de la Ligue arabe elle-même.

Ses tentatives d’impliquer la Syrie dans le prochain sommet arabe prévu par Alger en témoignent, tout comme sa transformation des camps de Rabouni (Polisario) en une base militaire avancée pour l’Iran, non loin de la frontière algéro-marocaine, conclut-il.

L’inclusion du Maroc sur cette liste, avec un fonds de 6 milliards de dollars, est due aux « preuves tangibles présentées par le Maroc lors de diverses réunions et forums internationaux, qui confirment l’existence d’un rapprochement irano-algérien en vue de former la milice Polisario sous le commandement d’instructeurs mis à disposition par le Hezbollah libanais ».

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