Les infrastructures offertes par Tanger Med Zones ont incité de grands groupes internationaux à s’y implanter

Les infrastructures offertes par Tanger Med Zones ((TMZ) ont incité de grands groupes internationaux à s’y implanter, écrit l’hebdomadaire international Jeune Afrique dans sa dernière livraison. 

« Les infrastructures offertes par les cinq zones d’activité de TMZ ont incité de grands groupes internationaux à s’y implanter, la plupart entraînant dans leur sillage nombre de sous-traitants », relève la publication qui consacre un dossier spécial à la dynamique économique que connaît le nord du Royaume.  Ainsi, le gigantesque site de Renault (1 milliard d’euros d’investissements) a influencé la création de la zone réservée aux équipementiers automobiles, TAC, qui est actuellement l’une des plus dynamiques de Tanger Med, indique l’hebdomadaire, précisant que lancée en 2014, elle compte déjà une trentaine de compagnies, qui emploient plus de 2000 personnes. 

Regroupées au sein de l’entité TMZ, cinq plateformes industrielles et logistiques constituent le poumon économique du nord du royaume, souligne l’auteur de l’article, ajoutant qu’outre l’historique Tanger Free Zone (TFZ) et sa petite soeur, Tanger Automotive City (TAC), on compte aussi une zone franche logistique, ainsi que Tétouan Shore, spécialisée dans les services offshore, et Tétouan Park, destinée aux industries légères et aux PME, sans oublier Renault Tanger Med, également gérée par TMZ mais dont l’usage est exclusivement réservé au constructeur français.

Plus de 750 entreprises sont installées dans ces zones, représentant un chiffre d’affaires de 5,5 milliards d’euros en 2017 et 65 000 emplois, explique Jeune Afrique. TMZ ne manque en effet pas d’atouts, affirme la publication, notant qu’avec une exonération de l’impôt sur les sociétés pendant les cinq premières années (puis un taux réduit à 8,5 %), en plus de la franchise de la TVA, des droits de douane et des frais de transfert de devises, la carotte fiscale est des plus alléchantes. 

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Il y a surtout l’adossement au plus grand complexe portuaire du pays, Tanger Med, situé à l’intersection de flux maritimes majeurs et à proximité des marchés européens, poursuit Jeune Afrique, ajoutant que connecté directement à 174 ports mondiaux, ce complexe lancé en 2007 peut traiter 9 millions de conteneurs. Il en a géré 3,3 millions en 2017, soit plus de 51,3 millions de tonnes de marchandises (en hausse de 15 % par rapport à 2016) et son trafic passagers augmente aussi (+ 3 %), avec près de 2,83 millions de voyageurs en 2017 (pour une capacité de 7 millions par an), précise l’hebdomadaire.

L’hebdomadaire indique aussi que l »attractivité de TMZ est amenée à se renforcer à la faveur d’autres grands projets structurants, à commencer par l’entrée en exploitation, prévue en juin, de la ligne à grande vitesse (LGV) TangerCasablanca, ajoutant que l’extension du port, Tanger Med 2, sera entièrement achevée en 2019 et augmentera la capacité du complexe portuaire de deux terminaux à conteneurs et de 2.800 m de quai supplémentaires. Enfin, le projet de Cité Mohammed VI-Tanger Tech à Aïn Dalia, permettra de développer le tissu industriel dans le sud de l’agglomération, poursuit l’auteur de l’article.

Cette dynamique des zones d’activité de TMZ autour du complexe portuaire a permis à la région de se hisser dans le top trois des plus importants contributeurs au PIB du pays (10,1 %), fait observer Jeune Afrique, notant que Tanger Med est un véritable cas d’école d’émergence industrielle, et l’idée est de dupliquer son modèle de plateforme industrialo-portuaire dans d’autres régions du royaume, comme c’est le cas dans l’Oriental avec Nador West Med, à l’autre extrémité de la côte méditerranéenne marocaine, à deux heures de route d’Al Hoceima. 

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