L’exclusion de l’Algérie des BRICS : Un avertissement d’une économie en transit

Le régime algérien a récemment été confronté à un refus humiliant de la part des pays BRICS lorsqu’il a cherché à rejoindre ce groupe économique influent. Malgré les efforts déployés par le président Tebboune pour courtiser la Russie et obtenir l’appui nécessaire, l’Algérie a été exclue des cinq nouveaux candidats potentiels pour rejoindre les BRICS lors du sommet prévu en Afrique du Sud.

L’Algérie a clairement exprimé sa volonté de rejoindre les BRICS, notamment en raison de sa volonté de rompre avec l’hégémonie de l’euro et du dollar et d’accélérer son adhésion à ce groupe d’économies émergentes en rapide croissance. Cependant, malgré ces ambitions, la réalité est que l’Algérie n’est même pas considérée comme digne d’avoir sa candidature examinée.

Un haut responsable du gouvernement indien a fait savoir que l’Arabie saoudite avait de grandes chances de rejoindre les BRICS, tandis que d’autres pays tels que l’Indonésie, les Émirats arabes unis, l’Égypte et l’Argentine étaient également favoris. Ces candidats potentiels surpassent tous l’Algérie en termes de PIB, avec le PIB algérien s’élevant seulement à 163 milliards de dollars et un PIB par habitant indexé sur le prix du baril d’environ 3 500 dollars, bien inférieur aux 10 000 dollars de l’Argentine.

Cette déconvenue expose également le manque de vision des élites dirigeantes algériennes quant à la véritable taille économique du pays. L’Algérie dépend à plus de 90% de ses exportations d’hydrocarbures, ce qui la rend vulnérable face à un monde en pleine transition énergétique et qui s’éloigne rapidement des combustibles fossiles.

Cette décision des BRICS de ne pas inclure l’Algérie souligne l’importance pour le pays de diversifier son économie et de réduire sa dépendance aux ressources pétrolières et gazières. Il est impératif que l’Algérie investisse dans de nouvelles industries et explore des sources d’énergie renouvelable pour garantir sa position sur la scène économique mondiale en évolution.

Cette exclusion des BRICS met en évidence les difficultés auxquelles l’Algérie est confrontée pour se positionner et s’adapter aux changements économiques mondiaux. C’est un rappel clair que le pays doit entreprendre des réformes économiques et stratégiques significatives afin de relever les défis du XXIe siècle et de favoriser un développement durable et diversifié.

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