Un Libanais, membre du Parti national social syrien (PNSS), groupe paramilitaire proche du régime syrien, a été condamné à la peine capitale par contumace vendredi pour l’assassinat en 1982 à Beyrouth de l’ancien président libanais, Bachir Gemayel.
La cour de justice, qui statue sur les affaires de sûreté de l’Etat et juge les crimes qualifiés de graves par le gouvernement, a condamné à la peine capitale Habib al-Chartouni, qui était accusé d’avoir déposé la bombe qui a tué M. Gemayel et 23 autres personnes le 14 septembre 1982, “pour meurtre avec préméditation“, selon des médias.
M. Chartouni est en fuite depuis 1990, après son évasion de la prison où il avait passé huit ans sans jugement.
Un autre Libanais, Nabil al-Alam, donné pour mort par les médias locaux depuis 2014, a également été condamné à mort par contumace pour “meurtre avec préméditation”. Cet ancien responsable du PNSS était accusé d’avoir commandité l’assassinat.
Bachir Gemayel a été assassiné 20 jours après avoir été élu chef de l’Etat libanais en 1982. Un an auparavant, la fille de Bachir Gemayel, Maya (4 ans), avait été tuée dans un attentat à la voiture piégée qui visait son père.
