L’ONU apporte un cinglant démenti à Alger affirmant que les « camionneurs » ont violé l’espace sous contrôle de la MINURSO

Par Hassan Alaoui

« Selon « les résultats préliminaires » de l’enquête menée par la MINURSO, les camions “se trouvaient dans la partie Est du Sahara occidental, près de Bir Lahlou”, a précisé le porte-parole lors de son briefing quotidien, ajoutant que la mission onusienne a constaté deux camions immatriculés en Algérie garés l’un à côté de l’autre. » Ce démenti a été fait vendredi par le porte-parole adjoint du secrétaire général des Nations unies, Farhan Haq. Il ne souffre aucune ambiguïté.  Il comporte tous les éléments objectifs d’une enquête préliminaire qui donne d’ores et déjà le rédhibitoire ton.

Ainsi donc le mensonge d’Etat du gouvernement algérien tombe-t-il en quenouille. Et tombe de lui-même , démenti si officiellement et fortement par la MINURSO…Et donc par l’ONU. Catégorique, ferme et péremptoire, il affirme que les « camionneurs algériens » prétendument « assassinés » par le Maroc se trouvaient en plein territoire marocain sous surveillance , à Bir Lahlou , dans cette zone tampon sous contrôle de la mission des Nations unies (MINURSO) et non ailleurs. Donc et somme toute, de nouveau,  en totale violation des accords de 1991. Et la conclusion est simplement que ces « camionneurs » dont on déplore la malheureuse perte avaient été envoyés par les services algériens dans cette contrée où ils n’avaient aucun droit d’accéder, ni de faire quoi que ce soit , sinon transporter en catimini des armes, tâter la vigilance des forces de sécurité et de la MINURSO et du Maroc, sinon encore provoquer ce dernier à des fins de conflit direct…

Ainsi donc les premiers éléments de l’enquête indiquent-ils clairement le lieu et la présence de deux camions dans la région de Bir Lahlou, calcinés et abandonnés sur un site et dans un lieu qui nous interpellent. Pis, l’immatriculation de ces véhicules est algérienne, ce qui nous pousse à nous interroger : que viennent-ils faire ces « camionneurs » dans cette région, située à des milliers de kilomètres de la seule et principale route conduisant de l’Algérie à la Mauritanie ? L’étrange et long détour n’a aucun sens, ni une quelconque justification. Ensuite, les camions ont été brûlés délibérément et il n’y a nulle trace tangible, ni de bombardement qui les aurait pulvérisé , ni de prétendu « arme sophistiquée » , à savoir un drone qui ne peut non plus détruire d’un coup deux cibles…Le porte-parole adjoint du secrétaire général de l’ONU, dans son démenti, n’a-t-il pas affirmé ne pas savoir, ni comprendre « pourquoi ces camions gravement endommagés et carbonisés se trouvaient-là ? ».. A elle seule cette interrogation officielle vaut et nous fournit sa propre réponse…

Le scénario est trop gros pour ne pas nous inciter, ainsi que les enquêteurs de la MINURSO à y voir un effroyable montage des services algériens ! Un cynisme en fin de compte de l’Etat algérien qui se moque ainsi des vies innocentes, des soldats envoyés par lui et sacrifiés sur l’autel de la froide et ambitieuse Realpolitik … Et ce, le jour de la célébration nationale du 1er novembre algérien, instrumentalisé à renforts de discours faux, de déclarations bellicistes pour remuer un dérisoire sentiment patriotique contre le Maroc… Le criminel scénario monté par le pouvoir algérien pour attaquer le Maroc ne tient donc pas. Il fait partie des ces manœuvres dilatoires que le pouvoir algérien utilise depuis quarante-cinq ans maintenant à des fins de déstabilisation voire d’agression contre le Maroc. On rappellera qu’en février 1976, alors que notre pays venait de récupérer son Sahara, l’armée algérienne (ANP) avait lancé une attaque contre la localité d’Amgala, où elle s’était installée quelques semaines auparavant sur ordre de Boumediene qui , en cas d’échec de la Marche verte, se tenait prêt à entrer en action, violant l’espace marocain comme le font à présent ses indignes successeurs…

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