Le Maroc sélectionné pour la mise en place d’un programme de partenariat avec l’ONUDI

Le Conseil exécutif de l’Organisation des Nations-Unies pour le développement industriel (ONUDI) vient d’approuver la demande du Maroc pour la mise en place d’un Programme de Partenariat Pays (PCP).

Cette annonce a été faite vendredi par le Directeur général de l’ONUDI, Li Yong lors d’une réunion à Vienne sur les priorités de l’Organisation pour 2018. Programme d’excellence, le PCP dont l’attribution fait l’objet de négociations ardues entre les États membres constitue un nouveau concept de coopération conçu par l’ONUDI.

Il se présente comme une plate forme de coopération basée sur une formule innovante de mobilisation de ressources financières en faveur du pays sélectionné. Le rôle du PCP consiste à mobiliser les bailleurs de fonds et les institutions financières internationales afin d’accompagner les pays retenus dans leur stratégie industrielle.

Le Maroc devient ainsi le premier pays arabe à bénéficier d’un programme d’une telle envergure à l’ONUDI. Ce qui représente un témoignage de reconnaissance pour les efforts considérables déployés par le Maroc en matière de développement industriel.

A rappeler que l’ambassadeur du Maroc en Autriche, représentant permanent du Royaume auprès des organisations internationales à Vienne, Lotfi Bouchaara avait été élu le 27 novembre dernier vice-président de la 17ème session de la conférence générale de l’ONUDI. Le diplomate marocain avait la charge de représenter le groupe africain au sein du bureau de la Conférence. En outre, il a assuré au nom du Maroc la coordination des experts du groupe africain à l’ONUDI.

Lors de cette même session, le Maroc avait été élu jeudi membre du Conseil de l’ONUDI. Ce conseil qui compte 53 États, est le principal organe exécutif de cette organisation. Le Maroc y siégera pour un mandat de 4 ans. En outre, le Maroc a été élu membre du Comité budget et programme au nom du groupe africain pour un mandat de deux ans. Un comité regroupant les représentants de 27 États.

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Le Maroc devient ainsi membre de tous les organes décisionnels de l’ONUDI, ce qui ouvre des perspectives de coopération prometteuses avec cette organisation. C’est aussi une reconnaissance internationale de l’efficience de la stratégie industrielle Marocaine.

Le directeur général de l’ONUDI avait effectué une visite au Maroc en octobre dernier au cours de laquelle il avait eu des rencontres avec des responsables du gouvernement et des opérateurs privés, axées principalement sur les moyens de resserrer le partenariat entre le Maroc et l’ONUDI. Il avait qualifié alors la coopération avec le Maroc comme étant l’une des plus fructueuses dans la région.

Le responsable onusien avait salué la stratégie marocaine en matière d’accélération industrielle avec à la clé d’importants flux d’investissements et également la vision du Maroc dans le domaine de l’économie digitale, notant que le Maroc dispose d’une infrastructure numérique soft et adapté à l’e-commerce.

 »Le Maroc a la capacité de devenir un hub numérique dans la région ainsi qu’un hub manufacturier en phase avec la quatrième révolution industrielle », avait-il affirmé avant d’ajouter que  »la présence du Maroc dans la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et la Ligue arabe est très importante dans la mesure où elle contribuera au renforcement de la coopération Sud-Sud ».

Basée à Vienne depuis sa création en 1966, l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel est une agence spécialisée de l’ONU dont la mission est d’aider au développement industriel de ses pays membres et accompagner les pays en voie de développement dans l’élaboration de politiques industrielles, la création de nouvelles industries ou encore l’amélioration d’industries existantes.

L’organisation s’assigne tout particulièrement comme objectif de réduire la pauvreté en favorisant le développement de la productivité. Elle soutient les pays en développement et les pays à économie en transition dans leur lutte contre la marginalisation liée au processus de mondialisation en cours et mobilise le savoir, les capacités, l’information et la technologie pour promouvoir un emploi productif, une économie compétitive et un environnement sain.

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