Mohammed VI ou la nouvelle incarnation de la monarchie

S’il est un proverbe qui dit « Mieux vaut entendre parler du roi que de le voir », il ne s’applique certainement pas sur la grande majorité des Marocains qui rêvent de voir Mohammed VI baptisé le Roi père et ami. Il n’est pas un seul chef d’Etat qui peut se prévaloir de l’amour que lui voue son peuple plus que lui. En effet, et depuis dix-sept ans déjà, les citoyens marocains se sont insensiblement et agréablement surpris dans de nouveaux liens tout particuliers avec la monarchie, qui si elle a été appréhendée à un certain moment, avec l’avènement du nouveau monarque, elle est de plus en plus approchée, côtoyée, appréciée, aimée pour ne pas dire vénérée. Pourtant, embrasser le dur métier de Roi n’est pas chose aisée sauf quand on a une foi profonde et une attention sincère portée aux autres.

Le Roi à la fibre humaniste

Rarement souverain aura été plus proche de son peuple que le Roi Mohammed VI. Dès le premier jour de son règne, il s’est acquitté de ses fonctions avec un naturel qui lui a valu une affection indéfectible et un respect inébranlable de la part de ses concitoyens avec lesquels il partage les épreuves muni de la même détermination et de la même mansuétude. Son mariage avec une femme qui vient du peuple augurait déjà que le Maroc entrait désormais dans une nouvelle ère, celle de la modernité.

Jeune et dynamique, le nouveau Roi de cœur et des cœurs a fait du développement de son pays, et de celui des services de base son cheval de bourdon.  Le peuple marocain savait, quant à lui, qu’il était au rendez-vous avec un Roi qui fait de la proximité avec le peuple un culte, un Souverain à l’écoute, muni de cette volonté et de cette manière de faire toute particulière, qui va au-delà des attentes de ses concitoyens qui lui dressent désormais leurs doléances sans intermédiaire. Cette nouvelle implication personnelle de Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans la défense des droits et intérêts des citoyens marocains atteste, si besoin est, qu’il en fait le centre de ses préoccupations.

D’ailleurs, fort de ses convictions démocratiques et humanistes, et contrairement à nos voisins maghrébins, il demeure un chef d’Etat manifestement respecté et apprécié non seulement par son peuple mais par ceux des pays voisins. A tel point que sa manière de gouverner suscite l’intérêt de plus d’un observateur parce qu’il s’impose l’obligation de lancer des chantiers, de faire des réalisations et d’être toujours prêt des Marocains.

Le Roi révolutionnaire

N’est-ce pas lui qui avait su convertir les opposants en partenaires pour aider à tourner une page noire du pays, panser les blessures, réparer les préjudices subis, réconcilier les victimes et leurs familles autant avec eux-mêmes qu’avec l’Histoire et la monarchie pour enfin acquitter la mémoire nationale par le biais de Instance Equité et Réconciliation afin d’éteindre la flamme des rancœurs et réhabiliter les victimes d’injustices?

« Je suis convaincu que cette réconciliation sincère (…) ne signifie pas l’oubli du passé car l’histoire ne peut être oubliée. Il s’agit d’un pardon collectif qui constitue l’un des piliers de la réforme institutionnelle, une réforme profonde susceptible d’aider notre pays à s’affranchir des défaillances du passé concernant les droits politiques et civiques». Ce sont là les propos d’un Roi soucieux du devenir et du bien-être de son peuple. Faisant preuve de pédagogie et de didactisme, il ne fait jamais dans la langue de bois ni dans la rhétorique et ne joue pas sur les mots pour parler des préoccupations quotidiennes de ses compatriotes. Les mots vains n’ont jamais eu de place dans ses propos. C’est un Roi qui n’hésite pas à lancer un cri de cœur du genre : « Tout ce que vous vivez m’intéresse : ce qui vous atteint m’affecte aussi, ce qui vous apporte bonheur me réjouit également. Ce qui vous tracasse figure toujours en tête de mes préoccupations ». Avec son accession au trône, armé de sa formidable gravité et sa sagesse chevillée au corps et au cœur, il signe un nouvel épisode du Maroc qui s’inscrit à la couleur de l’espoir extirpé de l’opacité d’une époque brumeuse.

Les preuves d’amour s’offrent et ne s’arrachent pas

Lors du voyage de Sa Majesté à Laâyoune pour la commémoration du quarantième anniversaire de la « Marche Verte », les foules des sahraouis s’étaient tenues le long des avenues pour accueillir et applaudir le souverain dans un climat de ferventes retrouvailles. Toutes les villes des provinces sahariennes s’étaient parées de leurs plus beaux atouts pour réserver à leur Souverain le plus bel accueil. Les sahraouis marocains ne pouvaient donner meilleure preuve d’attachement à leur Roi et à leur marocanité .Toutefois,  la joie n’a pas duré longtemps et la population du Sahara était triste d’apprendre le départ forcé du roi Mohammed VI en raison d’un syndrome grippal qui l’obligeait à un repos de 10 à 15 jours prescrit par son médecin personnel et à reporter à plus tard toutes les activités inscrites au programme de sa visite historique dans les provinces du sud. C’est dire que quand le Roi Mohammed VI tousse, le peuple frémit. N’est-ce pas le summum de l’amour de citoyens conscients de la sincérité d’un Roi vu comme un monarque de réformes et de changement et devenu une idole pour eux ?

Que ce soit au Maroc ou à l’étranger, les Marocains s’arrachent les places et les poses à côté du Roi qui se prête agréablement à leur joie de se faire prendre en photo à ses côtés. La simplicité le parant comme une deuxième peau, sa personnalité l’emporte sur les contraintes du pouvoir.

Le Roi du Maroc est plus accessible que jamais, à l’écoute de son peuple, saluant les citoyens en s’arrêtant au feu rouge, au volant de sa voiture décapotable, en tenue décontractée ou aux couleurs de l’été. Mohammed VI est tout simplement un Roi sans protocole qui tient à visiter, lors de ses voyages, des magasins tenus par des Marocains à la grande joie de ces derniers. Ceci n’est-il pas un signe fort que le pays est en train de changer d’époque et qu’il va vers une nouvelle représentation de la monarchie ?

Quand les Marocains défendent leur Roi

On se rappellera toutes et tous de l’initiative citoyenne et patriotique du drapeau national sur les balcons de tous les marocains lors de la commémoration du quarantième anniversaire de la « Marche Verte ».  Un appel inédit de la part de l’Association Maroc 21 a été lancé invitant tous les marocains à hisser le drapeau national sur leurs fenêtres et balcons, à l’entrée de leurs immeubles et résidences ainsi que sur la façade de leurs commerces. Le 6 novembre 2015, et comme l’invitation a été relayée à une allure phénoménale aussi bien par de simples citoyens que par des célébrités sur les réseaux sociaux, des millions de drapeaux se sont élevés par les marocains au Maroc comme aux quatre coins du monde faisant écho à l’amour qu’ils portent à leur pays et à leur Roi. Quarante ans après le déroulement de cette marche pacifique pour récupérer les provinces sahariennes et les sortir du joug colonialiste, les citoyens se sont passés le mot afin que cet anniversaire soit ancré définitivement dans les mémoires et continuer à faire une source d’inspiration pour les nouvelles générations. Une action patriotique également symbolique pour renforcer et partager la notion d’unité nationale autour de la question du  Sahara et l’esprit de la Marche Verte.

Rappelons aussi le documentaire de France 3 épinglant soi-disant le Souverain et qui a provoqué un soulèvement parmi les Marocains contre la chaîne en question. A l’annonce de sa diffusion, plusieurs groupes n’ont  cessé de prendre de l’ampleur sur Facebook appelant au boycottage. Des milliers de profils affichaient la photo du Roi en signe de solidarité. A l’unisson,  ils criaient « Touche pas à mon Roi » et que tous, ils étaient les soldats du monarque qui s’est attaqué aux grands défis sociaux et a lutté pour la modernité du Maroc.

Un Roi stabilisateur

Conscients d’intentions machiavéliques d’ennemis qui cherchent à déstabiliser le pays, les Marocains font du dynamisme de leur Souverain un pivot autour duquel tout tourne. Même ayant conscience que le Maroc n’est pas le paradis et qu’il reste beaucoup à faire, les citoyens s’unissent autour de leur monarque convaincus qu’il veille à mener son pays sur les voies du progrès et d’un modernisme éclairé et éclairant surtout en ces temps houleux et des avancées et des pistes tracées pour l’avenir.

En somme, si le Printemps arabe n’est pas passé par Rabat ou Casablanca c’est parce que les Marocains ont confiance en leur Souverain dont le désir profond du bien-être de son peuple anime  les actions. Ils n’ont aucun doute qu’il est à la fois le garant de la cohésion et de la stabilité, le protecteur des traditions, le guide spirituel de la modernité, l’initiateur du progrès, le parrain de la diversité et du pluralisme et le rempart contre le chaos de l’obscurantisme qui déploie ses ailes sur le monde en ces temps épineux où le monde chancèle.

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