Mondial 2030 constitue un défi pour continuer l’expérience du TGV

Le choix du Maroc pour organiser la Coupe du monde 2030 conjointement avec l’Espagne et le Portugal, constitue un défi pour continuer l’expérience réussie de la ligne du train à grande vitesse (TGV) « Al Boraq », vers Marrakech, voire Agadir, a souligné le Directeur général de l’Office national des chemins de fer (ONCF), Mohamed Rabie Khlie.

S’exprimant lors d’un panel sur le thème « Comment mobiliser les financements pour les infrastructures ferroviaires ? », dans le cadre du Forum international sur le financement des projets ferroviaires en Afrique, tenu du 19 au 21 octobre à Diamniadio, à 30 km de Dakar, M. Khlie, également vice-Président de l’Union internationale des chemins de fer (UIC), a estimé qu’eu égard au succès de l’expérience de la ligne TGV « Al Boraq » reliant la capitale économique du Royaume du Maroc et la Ville de Tanger, le choix du Maroc pour organiser la Coupe du monde 2030 conjointement avec l’Espagne et le Portugal, constitue un défi pour continuer l’expérience réussie de cette ligne vers la ville de Marrakech voire Agadir.

A cet égard, il a rappelé que la ligne d’Al Borq, qui est adaptée à la réalité marocaine, est l’aboutissement d’une vision Royale ambitieuse visant notamment à promouvoir l’économie nationale en reliant le port Tanger Med au réseau ferré national, et à faciliter la mobilité.

M. Khlie, également président de l’UIC–Région Afrique, a précisé que la ligne de train « Al Boraq », réalisée en 2018, a entraîné une transformation radicale du système ferroviaire marocain.

Il a, dans ce sens, noté qu’il s’agit d’une solution viable pour répondre à la demande croissante de mobilité des personnes sur l’axe concerné et la disponibilité d’une plus grande capacité pour répondre de manière appropriée à la demande de transport de marchandises et de logistique, notamment celui lié au port de Tanger Med.

Lire aussi : Le Maroc, le Portugal et l’Espagne poursuivent la préparation de la candidature au Mondial 2030

Le directeur général de l’ONCF a rappelé que les composantes de ce projet, se manifestaient par la construction d’une double voie ferrée longeant 250 km, la construction de 12 ponts, l’implantation de deux bases de travaux et la construction d’un atelier de maintenance des trains, outre l’acquisition de 12 trains à grande vitesse.

Cette session a été marquée par la participation du Directeur Général de l’UIC, François Davenne, du Directeur Général de la Société nationale Les chemins de fer du Sénégal, Malick Ndoye, et de directeurs des sociétés ferroviaires africaines.

Organisée par la Société nationale Les chemins de fer du Sénégal, en partenariat avec l’Union internationale des chemins de fer, ce forum marqué par la participation de près de cinq cents décideurs issus du milieu politique, de compagnies ferroviaires, du secteur industriel, d’organismes techniques et du secteur privé, vise « à impulser et redynamiser le développement des chemins de fer en Afrique ».

Ce forum a pour objectifs d’encourager la prise en main du développement du ferroviaire en Afrique, de réunir et mobiliser les parties prenantes du secteur ferroviaire, les décideurs politiques, les représentants des compagnies ferroviaires et de l’industrie, les organismes techniques, les experts ferroviaires, les économistes, les acteurs clés du financement et d’identifier les grands projets d’investissement au niveaux national et international.

Il est attendu du forum un guide sur le financement du ferroviaire et son importance dans la structuration du développement en Afrique et une déclaration dite de Dakar articulée autour de l’orientation des financements verts dans les projets en perspective d’une atteinte des Objectifs du développement durable.

Avec MAP

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