Pollution: New Delhi s’étouffe, le CPCB dit se préparer à des mesures d’urgence

Le Comité central de contrôle de la pollution de Delhi (CPCB) a ordonné aux différends départements et organismes locaux d’être « prêts » à prendre des mesures d’urgence pour lutter contre les niveaux alarmants de la pollution à New Delhi ces derniers jours.

Depuis une semaine, un épais smog toxique enveloppe la capitale indienne, exacerbée par une augmentation de la combustion des résidus de récolte dans les États du Nord.

La visibilité a été gravement réduite samedi alors que l’indice de qualité de l’air (IQA) a atteint 470 sur une échelle de 500, selon le CPCB. Ce taux est vingt fois plus élevé que la limite quotidienne PM2,5 de 25 ug/m3 recommandée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Selon « le Plan d’action de réponse graduée » du CPCN, les différents départements devraient prévoir des mesures d’urgence, notamment la fermeture des écoles, l’imposition de restrictions « pair/impair » sur les véhicules particuliers en fonction de leur plaques d’immatriculation et l’arrêt des chantiers de construction.

Dans une circulaire publiée vendredi soir, le Comité a déclaré que les établissements publics et privés devraient réduire l’utilisation des transports de 30% et a conseillé aux habitants de la ville de limiter les activités à l’extérieur.

« Les conditions météorologiques seront très défavorables à la dispersion des polluants jusqu’au 18 novembre 2021 en raison de vents faibles », a mis en garde le CPCB.

Les efforts de l’Inde pour réduire le brûlage par les agriculteurs des résidus de cultures, une source majeure de pollution de l’air en hiver, en dépensant des milliards de roupies au cours des quatre dernières années, n’ont pas donné des résultats tangibles pour éviter la forte détérioration de la qualité de l’air.

Delhi, classée capitale la plus polluée du monde, fait face à un air extrêmement mauvais en hiver en raison de la combustion des chaumes, des émissions des transports, des centrales au charbon à proximité de la mégalopole et d’autres émissions industrielles, de la combustion des ordures à l’air libre et de la poussière.

Selon la revue scientifique « The Lancet », la pollution de l’air cause annuellement la mort d’environ 1,6 million de personnes, dont près de 17.000 décès dans la capitale indienne de 20 millions d’habitants.

Avec Map

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