Quand l’AFP se fait la complice et le relais des ennemis du Maroc et enterre sa déontologie

Si l’on n’avait pas encore compris la débandade déontologique de l’Agence France Presse (AFP) un dernier épisode de ses turpitudes vient nous le rappeler. Se saisissant d’une déclaration faite au journal espagnol El Periodico, par Arancha Gonzalez Laya, ancienne ministre espagnole des Affaires étrangères, la voilà qui rue dans les brancards.

Le dépêchier de l’agence AFP a expressément déformé le propos de la diplomatie en extrapolant la déclaration de l’ancienne ministre dans son titre qui n’existe pas comme tel sur les colonnes d’El Periodico. Or, le titre de la publication espagnole est ainsi rédigé et présenté ainsi : « Tout a servi dans la crise entre l’Espagne avec le Maroc ». Et nous sommes loin, en effet, du titre repris par les journaux hostiles au Maroc, dont notamment la presse algérienne, affirmant que « l’ex-ministre espagnole des Affaires étrangères a accusé mardi le Maroc d’avoir procédé à des « écoutes » l’an dernier durant la brouille diplomatique avec Madrid provoquée par l’accueil en Espagne du chef des indépendantistes sahraouis pour raisons médicales.

« Tout a été utilisé durant cette crise pour couvrir de boue cette aide humanitaire » envers Brahim Ghali, le chef du Front Polisario, a déclaré Arancha González Laya.

« Et quand je dis tout, c’est tout: des écoutes, des plaintes, des campagnes, et notamment des campagnes de presse », a-t-elle ajouté, interrogée sur le piratage, révélé début mai par le gouvernement espagnol, de téléphones de certains de ses membres, dont celui du Premier ministre Pedro Sánchez, au printemps 2021 durant la crise diplomatique ayant opposé les deux pays. Nulle part, en effet, elle ne cite directement et explicitement le Maroc. Mais le zèle de l’agence française, son irréductible volonté de mettre en cause notre pays, n’a d’égale que la mauvaise fois caractérisée imprimée depuis toujours au traitement qu’elle réserve au Maroc.

Pourtant le gouvernement de gauche espagnol a assuré que ces piratages au moyen du logiciel israélien Pegasus constituaient une « attaque externe », affirmant ne pas savoir qui en était à l’origine, démentant ainsi les mensonges publiés par certains journaux prompts à servir la soupe de la calomnie dès lors qu’il s’agit du Royaume du Maroc. D’autant plus que n’ayant rien à se mettre sous la dent, la presse algérienne se saisit de ce tissus de mensonges pour s’attaquer à notre pays.

Selon des médias espagnols, le portable de Mme González Laya, qui a été écarté du gouvernement de Pedro Sanchez lors d’un remaniement en juillet 2021, aurait également subi une tentative de piratage au moyen de Pegasus. L’ancienne ministre n’a pas pu apporter la moindre preuve dans l’interview ni répondre aux questions sur ce point.

L’arrivée en Espagne dans le plus grand secret, en avril 2021, du mercenaire Brahim Ghali pour y être soigné du Covid-19 avait provoqué une grave crise diplomatique avec Rabat, qui a pris fin en mars dernier grâce à un soudain revirement de Madrid sur le dossier sensible du Sahara et la reconnaissance par ce dernier de sa marocanité .

La base la plus sérieuse pour résoudre le différend

Mettant fin à des décennies de neutralité de l’Espagne, le gouvernement espagnol reconnaît désormais publiquement le plan d’autonomie proposé par Rabat pour cette ancienne colonie espagnole comme la base « la plus sérieuse, réaliste et crédible pour résoudre ce différend ».

Refusant de commenter ce revirement, Mme Laya a néanmoins souligné que « l’Espagne (avait) toujours été claire sur la nécessité de chercher une solution faisant l’objet d’un accord » entre Rabat et le Polisario.

L’ex-ministre espagnole a été tout de même visée par une enquête de la justice espagnole sur les conditions de l’entrée en Espagne de Brahim Ghali, mais a été mise hors de cause fin mai.

Si le Maroc avait été accusé à l’été 2021 d’avoir eu recours à Pegasus après une vaste enquête menée par un consortium de 17 médias internationaux, Rabat avait répliqué en dénonçant des allégations mensongères et infondées confondant ses accusateurs dans leur campagne hargneuse et calomnieuse.

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