Les recommandations incitatives de McKinsey Global Institue pour booster le développement en Afrique

Le cabinet américain Mckinsey Global Institute vient de publier la deuxième édition de son rapport «  Lions on the Move II : Réaliser le potentiel des économies africaines ».

Le dernier rapport du cabinet américain souligne que la croissance globale de l’Afrique s’est ralentie et les opportunités commerciales sont fortes à long terme. Ainsi, 11 économies représentant 60% du  PIB du continent surtout les pays qui ont connu le printemps arabe mais aussi les pays exportateurs de pétrole, par contre les autres économies ont connus une croissance annuelle.

Cependant, le rapport constate qu’au moins 187 millions d’Africains vivront en ville au cours des dix prochaines années, d’ici à 2034, le continent africain comptera la plus grande population en âge de travailler au monde,  soit 1,1 milliard de personnes en 2034.

Concernant la croissance de l’Afrique, elle sera portée par la révolution technologique accélérée. Pour sa part, la pénétration des Smartphones passera de 10% à 50% en 2020. Selon les estimations du cabinet américain,  la consommation des ménages africains augmentera de 3,8% d’ici 2025 pour atteindre 2 100 milliards de dollars.  Les auteurs du rapport  soulignent que 60% de la surface agricole utile encore non utilisée dans le monde se trouve dans le continent africain.

Enfin le rapport «  Lions on the Move II : Réaliser le potentiel des économies africaines » détermine six priorités sous forme de recommandations à l’endroit des décideurs politiques africains :

Mobiliser d’avantage les ressources financières domestiques au profit du développement, diversifier de manière agressive les économies, encourager la croissance des secteurs à haut potentiel en étroite collaboration avec les entreprises en tenant compte des avantages comparatifs des différents pays. Accélérer le développement des infrastructures, renforcer l’intégration régionale. Créer les talents de demain en faisant en sorte que les systèmes d’enseignement et de formation soient adaptés au marché du travail, que les étudiants soient informés des métiers en croissance et incités à suivre les formations adéquates. Mais aussi, soutenir une urbanisation « saine » de façon à ce que les villes se développent avec les infrastructures nécessaires pour créer l’impact économique et social le plus positif possible, tout en assurant leur compétitivité internationale.

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