Un parti d’opposition appelle le Président Bouteflika et son gouvernement à démissionner

Le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD), l’un des principaux partis de l’opposition en Algérie, a appelé, samedi, le Président Abdelaziz Bouteflika et son gouvernement à démissionner.

« La démission du chef de l’Etat et de son gouvernement sont à la fois le minimum qu’impose la situation et la dernière issue que leur offre l’Histoire », lit-on dans un communiqué rendu public par le RCD en réaction aux marches contre le 5ème mandat.

Pour le RCD, « l’heure n’est pas au vote, mais au bilan d’un désastre qui peut engloutir l’Algérie », estimant que « l’urgence est à la recherche sereine et lucide des voies les plus pertinentes pour assainir la scène politique ».

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« Une fois les règles et les mécanismes de restitution de la souveraineté citoyenne définis et admis, l’heure des compétitions électorales viendra naturellement », a souligné le parti présidé par Mohcène Belabbes, qui a appelé à « un dialogue piloté par une commission de sages pour organiser une période de transition qui doit aboutir, le plus tôt possible, à l’organisation d’élections générales régulières et transparentes pour doter le pays d’institutions crédibles et légitimes ». Le parti a préconisé un départ du gouvernement et la constitution d’un gouvernement de salut national qui engagera les procédures devant conduire le pays vers le retour à la souveraineté populaire.

Evoquant les marches, organisées la veille dans différentes régions de l’Algérie, le RCD a affirmé que par leur nombre et le contenu de leurs revendications, elles ont aussi et surtout clamé haut et fort leur refus du maintien d’un système politique qui dénie au peuple algérien, depuis le premier jour de l’indépendance, sa souveraineté et son droit à choisir ses institutions et ses mandants.

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« Il est urgent d’ouvrir une issue qui redonne espoir et qui mobilise le pays pour une alternative démocratique et pacifique. Les tenants de la présentation de la candidature de Bouteflika ou d’une autre candidature de substitution pour maintenir un régime d’oppression doivent tirer les seules conclusions qu’appelle le référendum populaire du 22 février : la fin du système qui sévit depuis 1962 », a insisté le RCD.

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