Australie : Le tourisme, le secteur le plus vulnérable au changement climatique

 Le tourisme est le secteur le plus vulnérable et le moins préparé pour faire face aux effets du changement climatique en Australie, selon un récent rapport du « Climate Council ».

Si le tourisme se développe à un rythme rapide avec un bond de 8 pc du nombre de touristes en 2017, les efforts pour se prémunir contre les effets du changement climatique impactant les atouts naturels du pays restent insuffisants, indique le rapport.

Les plus grandes attractions en Australie, les plages, la faune, la Grande Barrière de Corail, la nature préservée et les parcs nationaux, sont toutes menacées par les effets du dérèglement climatique, selon le document qui souligne que les gouvernements fédéraux et d’Etats ont sous-estimé ou ignoré les risques liés au secteur touristique.

>> Lire aussi : Le changement climatique est une question de développement

Ainsi, le plan national 2020 du tourisme ne fait aucune mention à la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre ou d’améliorer le volet écologique de l’industrie.

« Les plans du gouvernement et de l’industrie sur le tourisme sont axés sur la croissance, mais ils ne regardent pas le revers de la médaille, qui consiste en les risques climatiques », a souligné Lesley Hughes, écologiste et coauteur du rapport.

« Quand les touristes viennent ici, ils peuvent faire autre chose – des activités culturelles comme la visite de l’Opéra de Sydney – mais les attractions principales sont bel et bien les sites naturels qui sont décidément déjà affectés », a-t-elle ajouté.

Selon des statistiques du gouvernement, le secteur du tourisme, qui emploie 580.200 personnes, soit 5 pc de la population active du pays, a généré des recettes de 40,6 milliards de dollars en 2017.

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