Brexit: les dirigeants européens se réunissent dimanche à Bruxelles pour approuver l’accord conclu avec le Royaume-Uni

Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne (UE) tiennent, dimanche à Bruxelles, un sommet extraordinaire à 27 consacré à l’approbation du projet d’accord conclu la semaine dernière avec le Royaume-Uni en vue de sa sortie de l’UE en 2019.

Dans sa lettre d’invitation à l’adresse des leaders européens participant au sommet, le président du Conseil européen, Donald Tusk, s’est félicité des résultats des négociations sur les termes du divorce entre l’UE et le Royaume-Uni, qualifiant l’accord entre les deux parties de « meilleur compromis possible ».

« Le négociateur de l’UE (Michel Barnier) a atteint ses objectifs. L’accord de retrait garantit que les droits de nos citoyens seront pleinement protégés et permettra d’éviter l’établissement d’une frontière dure entre l’Irlande du Nord et la République du Nord », a-t-il souligné, notant que l’accord conclu sera à même de réduire les dégâts causés par le retrait du Royaume-Uni de l’UE.

L’UE27 a réussi « le test de l’unité et de la solidarité » face à cette épreuve difficile, s’est-t-il réjoui, notant q’au cours des négociations, toutes les parties voulaient parvenir à un accord « juste et bon ».

→ Lire aussi : l’Union européenne et Londres parviennent à un accord sur leurs relations post-Brexit

Lors de leur réunion à Bruxelles, les dirigeants européens devront, de même, approuver le projet de déclaration politique qui doit définir les relations post-Brexit entre l’UE et le Royaume-Uni.

Cette déclaration fixe notamment les paramètres du partenariat entre Bruxelles et Londres en matière commerciale, de politique étrangère, de défense et de sécurité.

« La déclaration politique donne la direction en ce qui concerne les relations futures. Nous avons l’intention de travailler résolument à l’établissement des meilleures relations possibles avec le Royaume-Uni après le Brexit, en tant qu’amis et partenaires », a souligné M. Tusk.

La déclaration sur les relations post-Brexit prévoit, par ailleurs, la possibilité de prolonger de « un an jusqu’à deux ans » la période de transition après le retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne, le 29 mars 2019.

Cette période de transition doit permettre de préparer l’après-Brexit et en particulier la future relation économique et commerciale entre le Royaume-Uni et les Vingt-sept.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Bouton retour en haut de la page