La Fédération africaine des véhicules anciens voit le jour

La Fédération africaine des véhicules anciens (FAVA) a tenu, le 23 novembre dernier, son assemblée générale constitutive (AGC) sanctionnée par l’élection du bureau et l’adoption de ses statuts et de son règlement intérieur.

Cette AGC a également été marquée par la délibération sur les pouvoirs en vue des formalités de déclaration et de publication, indique un communiqué de la FAVA parvenu mardi à la MAP. Ainsi, il a été procédé, poursuit le communiqué, à la désignation du conseil d’administration de cette nouvelle fédération qui se compose de sept administrateurs élus par l’Assemblée générale ordinaire, et qui sont : Abdellah Abdellaoui (Maroc), Président, Hassen Mokadem (Tunisie), Vice-Président Maghreb, Amadou Fall (Sénégal), Vice-Président Afrique de l’Ouest, Mahmoud Ezzeldin (Egypte), Vice-Président Afrique de l’Est, Rafik Kamal Lahlou (Maroc), Administrateur (Technique-Communication-RP), Massafoma Severin (Côte d’Ivoire), administrateur en programmation et Youcef El Kihel (Algérie), administrateur en finances.

Le président peut exercer au maximum deux mandats de quatre ans, ajoute-t-on, relevant que tous les autres membres élus peuvent exercer un maximum de trois mandats, chacun d’une durée de quatre ans et qu’un président sortant peut être éligible à un autre poste électif après son deuxième mandat à la présidence.

« L’idée de création de cette Fédération Africaine remonte à 2018 lors du Classicars Expo que nous avions organisé au Golf d’Anfa », explique le président de la FAVA à cette occasion, ajoutant que « notre Fédération à invité de nombreux amis et passionnés de l’automobile de plusieurs pays du continent, tous ont exprimé leur souhait de voir les Africains, défenseurs de ce patrimoine technique et culturel, mettre en commun nos forces et nos compétences et vivre ensemble notre passion ».

« Nous nous félicitons de voir ce souhait devenir aujourd’hui une réalité », s’est-il également réjoui.

La FAVA est la représentante de la communauté africaine des véhicules anciens. Elle se compose de membres nationaux, de membres de groupe régionaux, de membres d’honneur et de membres probatoires, note le communiqué, soulignant que tous les membres ont des droits et des devoirs vis-à-vis de la FAVA, tels que fixés dans les statuts et le règlement intérieur. Et de poursuivre que la fédération ou le club qui demande une adhésion doit avoir un intérêt sincère pour les véhicules.

Le communiqué note aussi que du fait même de leur admission au sein de la FAVA, les membres s’engagent à respecter, sans réserve, les statuts et le règlement intérieur.

« Ils s’engagent également à accepter et à respecter toutes les décisions prises par le Conseil d’administration, l’Assemblée générale et la commission d’arbitrage. Ils s’y engageront aussi lors de leur demande d’admission »; détaille la FAVA. Quant à l’identité de cette nouvelle fédération, le communiqué renseigne qu’il s’agit d’une association à but non lucratif de fédérations, clubs et autres organisations africaines, soucieuse de la préservation, de la restauration, de l’usage et de la culture des véhicules routiers à propulsion mécanique.

De surcroît, cette fédération a été constituée conformément aux dispositions du dahir N° 1.02.2.206 du 23 juillet 2002, appliquant la loi N° 75.00 qui modifie et complète le dahir N° 1.58.376 du 15 novembre 1958, réglementant le droit d’association.

Parmi ses missions, on note « la mise en valeur, la conservation et l’utilisation de véhicules anciens afin d’assurer la sauvegarde de ce patrimoine industriel, culturel et artistique, et de faire la promotion de ses actions dans le cadre d’une gestion désintéressée » ainsi que la préservation des véhicules historiques, des objets et archives liés, par la recherche et le catalogage, ainsi que le développement de directives, de normes et d’activités éducatives qui assurent que des modèles authentiques de notre héritage automobile soient accessibles aux générations futures ».

Relèvent également de ses missions, « la représentation des intérêts de ses membres auprès de différents organes législatifs ou d’institutions administratives et politiques pour la protection de l’usage responsable de véhicules historiques par une veille juridique, et par des actions de soutien spécifiques et des relations effectives avec les autorités nationales et internationales » et « la promotion de la culture des véhicules historiques par la communication, le développement d’événements nationaux et internationaux, à titre sportif, culturel, ou social, et de toutes expositions et manifestations publiques en rapport avec les véhicules d’époque », etc.

Les membres fondateurs de la FAVA se répartissent entre l’Algérie (Abdesslam Gherbi, Samir Chiali, Salah Abdelhakim, Oussama Chiali, Youcef El kihel), le Bénin (Yakini Aziz Mohamed), le Burkina Faso (Aly Sorgho), la Côte d’Ivoire (Massafoma Séverin, Hervé Tufgay), l’Égypte (Mahmoud Ezzeldin), la Guinée (Mamadou Aliou BALDÉ, Amadou Tidiane Yaya Kann, Camara Alassane), le Kenya (Raju Chaggar), la Libye (Ben Barka Faraj, Hatim Faraj Taïr), le Madagascar (Daniel Rakotou), le Mali (Djiré Amadou, Mamadou Lamine Dembelé), le Maroc (Abdellah Abdellaoui, Khalid Khabbaj, Rafik Kamal Lahlou, Ali Idrissi, Salim Bekkari, Nadia Doghmi, Abdelwahed Ettoubaji, Mohamed Bekkari, Hervé Arnone-Demoy), la Mauritanie (Sidi Amjad), le Niger (Ismaël Boubou Hama), le Sénégal (René Carvalo, Amadou Fall, Paulin Tchangai, Pape Demba Sy) et la Tunisie (Hassen Mokadem).

( Avec MAP )

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