La promotion de l’investissement privé nécessite une offre territoriale diversifiée et adaptée

La promotion et la relance de l’investissement privé reflète l’urgence de mettre en place une offre territoriale diversifiée et adaptée afin de répondre aux spécificités de chaque région, a affirmé, mercredi à Rabat, le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri.

S’exprimant lors de la première session du cinquième Forum parlementaire des régions, organisé par la Chambre des Conseillers sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, M. Sekkouri a souligné les difficultés liées à la création d’emplois stables à partir des investissements privés et publiques.

Au cours de cette session, tenue sous le thème « Les enjeux de la promotion de l’investissement privé au niveau régional », le ministre a relevé la nécessité d’examiner les contrats-programmes de nouvelle génération tout en renforçant les capacités humaines et techniques pour une gestion optimale de la convergence, notant que la question de la promotion des investissements privés au niveau régional est au premier rang des priorités du ministère.

De son côté, le président du conseil de la région Rabat-Salé-Kénitra, Rachid El Abdi, a affirmé que l’investissement privé est la solution à la « crise du chômage » et la clé pour augmenter la moyenne du produit intérieur brut (PIB) régional, mettant en exergue l’existence de différences entre les régions en termes des indicateurs d’investissement et de production.

M. El Abdi a estimé qu’attirer les investissements privés requiert des capacités intellectuelles et des qualifications humaines et techniques au niveau régional, notant dans ce contexte l’importance de préparer l’assiette foncière, d’accélérer les procédures administratives et de faciliter les relations avec les institutions.

De son côté, le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Chakib Alj, a indiqué qu' »il est essentiel que toutes les parties travaillent ensemble pour faciliter la création de valeur au niveau des régions en améliorant la compétitivité, en développant les entreprises existantes pour qu’elles soient plus efficaces et en créant de nouvelles opportunités et d’emplois ».

Dans un discours lu en son nom par le président de la CGEM Souss Massa, Driss Boutti, il a évoqué les efforts déployés par la Confédération, notamment en contribuant à l’amélioration du climat des affaires et au développement du capital humain, ainsi qu’en facilitant l’accès au financement, en plus de l’ouverture sur les marchés internationaux et la promotion de l’innovation et du développement durable.

Et de poursuivre que le développement de l’investissement privé dans les régions repose sur la confiance dans les institutions et l’établissement d’une vision à moyen et long terme.

Ce Forum parlementaire, organisé en partenariat avec le Conseil économique, social et environnemental, l’Association des régions du Maroc, l’Association marocaine des présidents de conseils des préfectures et provinces, et l’Association marocaine des présidents de conseils communaux, constitue un cadre institutionnel novateur qui s’inscrit dans l’esprit de la Constitution.

Dans son article 137, la Constitution prévoit la contribution des régions et des autres collectivités territoriales à la mise en œuvre de la politique générale de l’État et à l’élaboration des politiques territoriales par le biais des représentants de ces instances au sein de la Chambre des conseillers.

La cinquième édition, placée sous le thème « la région : acteur clé dans le développement intégré et durable », aborde outre l’axe des défis de la promotion de l’investissement privé au niveau des régions, les défis de la mise en œuvre de la deuxième génération des programmes de développement régional.

Avec MAP

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