L’agression d’une septuagénaire et sa petite-fille à Bordeaux relance le débat sur l’insécurité en France

L’agression d’une violence inouïe d’une septuagénaire et sa petite-fille mineure, lundi devant la porte de leur maison à Bordeaux, a suscité indignation et colère en France, relançant le débat sur l’insécurité dans le pays.

La vidéo filmée par une caméra extérieure a choqué la France, où le sentiment d’insécurité ne cesse de s’accentuer, alors que les oppositions pointent du doigt l’inaction du gouvernement et l’inefficacité de la justice.

La grand-mère, âgé de 73 ans, a été hospitalisée mais « son pronostic vital n’est pas engagé« , a indiqué le Préfet de la Nouvelle-Aquitaine et de la Gironde, ajoutant que l’exploitation vidéo par les forces de l’ordre et les déclarations d’un témoin ont permis une interpellation très rapide et la mise en garde à vue d’un suspect.

L’assaillant présumé, un SDF de nationalité française natif de Bordeaux et multirécidiviste, selon les médias, a extirpé du bâtiment les deux habitantes avec une violence inouïe, visiblement à la recherche d’un objet que tenait la petite-fille dans ses mains. Une fois cet objet récupéré, l’homme s’est enfui.

Ce triste épisode, qui intervient quelques jours après l’attaque mortelle au couteau à Annecy, rappelle la violente agression d’une femme de 89 à Cannes, après avoir été tabassée par un groupe de jeunes âgés de 14 à 15 ans devant sa résidence.

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« Des actes comme celui-ci, il s’en passe tous les jours à Bordeaux », a affirmé ce mardi sur CNEWS, Xavier Bounine, secrétaire zonal Alliance Police Aquitaine.

Agression révoltante”, écrit sur Twitter Eric Ciotti, président du parti Les Républicains, soulignant que “les images sont lourdes de sens”.

 »Quand on s’attaque aux plus vulnérables, on doit forcément faire les frais d’une privation de liberté », a réagi de son côté le président du Rassemblement National, Jordan Bardella.

 »La France a fait le choix d’une politique judiciaire qui vise à trouver des alternatives à la privation de liberté (…). Nous défendons le rétablissement des peines planchers », a-t-il dit sur Europe1.

L’ex-maire (LR) de Bordeaux, Nicolas Florian, a qualifié « d’insupportables » les images largement relayées sur les médias sociaux.

L’auteur de l’ignoble agression de Bordeaux était connu de la police pour, entre autres, recel de vol, menaces de mort, refus d’obtempérer, stupéfiants. Une question, une seule, toujours la même, révoltante mais capitale: pourquoi était-il libre?”, s’interroge Gilbert Collard, président de l’association Alternative France Justice.

Pour Najwa El Haïté, avocate au barreau de Paris et adjointe au maire d’Evry-Courcouronnes, “les images et vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux concernant l’agression d’une grand-mère et de sa petite-fille à Bordeaux sont insoutenables. Après Annecy, trop,c’est trop”, s’est-elle indignée sur Twitter

Qualifiant les images de cette agression de “révoltante”, le député Les Républicains, Eric Paug, pour qui cette attaque est “une fois de plus, la preuve de l’inefficience” de la justice française.

« Cette énième scène de sauvagerie, énième preuve de la décivilisation en cours, devrait enfin convaincre la gauche authentique de placer l’insécurité au centre de ses préoccupations, car ce sont toujours les plus faibles qui en sont les victimes”, écrit un internaute sur Twitter.

Avec MAP

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