L’échec du vote de confiance en Espagne, un coup dur pour le régime algérien

Samedi, le régime algérien a été confronté à un revers significatif après l’échec du vote de confiance au Parlement espagnol. La coalition de droite, dirigée par Alberto Núñez Feijóo, a échoué à obtenir une majorité pour former un gouvernement, ce qui a des répercussions directes sur la stratégie et les intérêts du régime algérien.

Le deal entre le régime algérien et la coalition de droite était la reconnaissance du Sahara marocain et la rupture de la coopération avec Rabat. Feijóo, leader du Parti populaire (PP), avait promis de retirer cette reconnaissance et de mettre fin à la coopération avec le Maroc. Cependant, son parti n’a pas réussi à obtenir suffisamment de voix lors du vote de confiance.

L’échec de Feijóo donne une nouvelle chance au socialiste Pedro Sanchez, actuel Premier ministre et allié du Maroc, de former un gouvernement. Sánchez, qui avait précédemment confirmé la reconnaissance du Sahara marocain et renforcé la coopération avec Rabat, a maintenant la possibilité de poursuivre sa politique pro-marocaine s’il redevient Premier ministre.

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Le régime algérien avait misé sur Feijóo et sa coalition de droite pour affaiblir la position du Maroc et soutenir les miliciens du Polisario. L’instrumentalisation du Polisario par le régime algérien est une stratégie visant à maintenir une pression sur le Maroc, mais ce revers politique en Espagne soulève de nouvelles incertitudes quant à l’efficacité de cette approche.

Si Sánchez réussit à former un gouvernement, il va consolider davantage la coopération stratégique avec le Maroc, tout en gérant les problèmes internes de l’Espagne. Avec le soutien d’autres partis de gauche et de partis régionaux, il a de bonnes chances de rassembler une majorité parlementaire pour gouverner.

Cependant, si Sánchez échoue dans sa tentative de former un gouvernement, les Espagnols devront retourner aux urnes. Ce scénario pourrait offrir une nouvelle opportunité à la coalition de droite, mais cela accentuerait également l’incertitude pour le régime algérien. En effet, si la coalition de droite perd les élections lors d’un nouvel élection, cela compliquerait davantage la situation pour le régime algérien, qui verrait ses tentatives visant à déstabiliser le Maroc et à soutenir le Polisario remises en question.

 

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