L’état d’avancement du projet du Gazoduc Africain-Atlantique discuté à Rabat

Par Doha Khaoulani

L’Office National des Hydrocarbures et des Mines a tenu deux réunions, les 24 et 25 janvier 2024 à Rabat, avec l’opérateur sénégalais Petrosen et la Nigerian National Petroleum Company Limited. L’objectif est d’étudier l’état d’avancement du gazoduc Africain-Atlantique.

Dans le cadre du projet du Gazoduc Africain-Atlantique Nigeria-Maroc, les participants ont appuyé sur l’état d’avancement de ce projet de grande envergure, en se focalisant sur l’exécution en cours des levés bathymétriques, les études techniques et économiques et des analyses de long du tracé offshore de Dakhla vers les pays traversés sur la façade atlantique et des études d’impact social et environnemental.

Ainsi, le Maroc et le Nigéria travaillent en étroite collaboration afin de mettre en œuvre un montage financier et l’approvisionnement en gaz et à sa commercialisation pour une exécution beaucoup plus rapide du projet. Cette initiative permettra la distribution du gaz dans l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest et l’amélioration du niveau de vie des populations, l’intégration des économies de la sous-région en plus de l’atténuation de la désertification grâce à un approvisionnement en gaz durable et fiable, indique l’Office National des Hydrocarbures et des Mines.

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Parallèlement, Amina Benkhadra, directrice générale de l’1’ONHYM a rencontré une délégation sénégalaise de haut niveau conduite par Adama Diallo, Directeur Général de Groupe PETROSEN, Oumy Khairé Diao DIOP, Directrice Stratégie et Réglementation au Ministère du Pétrole et des Énergies et Joseph Medou, Directeur Général de RGS en charge du réseau national du gazoduc du Sénégal, le 25 janvier.

A cet égard, les réunions se sont concentrées sur l’état d’avancement de la collaboration bilatérale et des résultats des levés bathymétriques du territoire sénégalais, en plus des prochaines étapes pour les études d’impact social et environnemental. Par ailleurs, les deux parties confirment leur engagement ferme pour l’identification des champs gaziers permettant l’approvisionnement en gazoduc en vue de sa commercialisation, tout en tenant un rythme accéléré, en conformité avec le planning préétabli.

Le projet représente une opportunité significative pour insuffler une nouvelle dynamique économique, politique et stratégique en Afrique. De ce fait le tracé du gazoduc suivra la côte ouest-africaine, traversant le Nigeria, le Bénin, le Togo, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Liberia, la Sierra Leone, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Gambie, le Sénégal, la Mauritanie jusqu’au Maroc. Il sera intégré au Gazoduc Maghreb Europe et au réseau gazier européen. Cette infrastructure jouera également un rôle crucial en fournissant du gaz aux États enclavés que sont le Niger, le Burkina Faso et le Mali.

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