Séisme en Turquie : Plus de 50.000 bâtiments doivent être démolis d’urgence

Plus de 50.000 bâtiments endommagés par le violent tremblement de terre qui a frappé le sud de la Turquie le 6 février doivent être démolis de toute urgence, ont indiqué, mercredi, les autorités turques.

Le ministre turc de l’Environnement et de l’urbanisation, Murat Kurum, a relevé que plus de 50.000 bâtiments dans les dix provinces touchées ont été fortement endommagés et ne peuvent pas être réparés. « Ils seront donc démolis d’urgence ».

De son côté, le ministre turc de l’Intérieur, Süleyman Soylu, a fait savoir que l’évaluation de 40% des bâtiments endommagés dans les zones sismiques a été achevée, révélant que près de 50% des bâtiments touchés dans la ville d’Antakya seront démolis, et de même pour la ville de Hatay.

Lors d’une conférence de presse, il a souligné la nécessité de poursuivre tous les responsables d’effondrements des bâtiments, notant que des survivants sont encore extraits des décombres, et « cela nous donne l’espoir de sauver plus de personnes ».

Le gouvernement, a ajouté M. Soylu, est en mesure de reconstruire les zones touchées par le tremblement de terre en un an, malgré l’ampleur du séisme.

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Neuf jours après le tremblement de terre, des hélicoptères militaires turcs ont pu apporter de l’aide aux personnes touchées dans les villages reculés de la province d’Adıyaman, coupés du monde en raison de la destruction des infrastructures.

Des avions militaires continuent également d’acheminer l’aide humanitaire envoyée par divers pays depuis l’aéroport international d’Istanbul vers les zones touchées par le tremblement de terre dans le sud du pays.

Un violent séisme d’une magnitude de 7,7 sur l’échelle de Richter a secoué lundi dernier le district de Pazarcık à Kahramanmaraş, dans le sud de la Turquie, causant d’énormes dégâts dans les localités de « Gaziantep », « Adana », « Malatya », « Diyarbakir », « Sanliurfa » et « Osmaniye », en plus de l’épicentre.

Quelques heures après cette première secousse violente, un autre séisme a frappé au nord de la ville de Gaziantep avec quasiment la même intensité et à proximité de l’épicentre du premier tremblement de terre, ce qui a aggravé le bilan de la catastrophe.

Les autorités turques ont déclaré un deuil officiel pour une période de sept jours et l’état d’urgence dans les zones touchées pendant trois mois.

Selon le dernier bilan du séisme annoncé mardi soir, le nombre de morts s’élève à 35.418, et plus de 80.000 blessés.

Avec MAP

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