La vigilance des services de sécurité marocains a permis de déjouer tous les plans du groupe dit « État islamique » visant le Maroc
La vigilance des services de sécurité marocains a permis de déjouer tous les plans du groupe dit « État islamique » visant le Maroc, a affirmé le directeur du Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), Abdelhak El Khayam.
Le prétendu « État du Califat » tente maintenant de cibler le Maroc à travers des cellules dormantes, composées de membres imprégnés de l’idéologie jihadiste, a indiqué M. El Khayam dans un entretien publié lundi par le quotidien « Rissalat Al Oumma », ajoutant que ces tentatives ont échoué grâce à la vigilance des services de sécurité marocains.
Cette vigilance sécuritaire oblige ces cellules à changer constamment de stratégies et de tactiques et à recourir à l’envoi d’éléments jihadistes de nationalités étrangères et qui ne sont pas connus des services sécuritaires, tels le Tchadien « Abou Al Batoul » ou d’un autre élément espagnol, a-t-il souligné, affirmant que « cette tactique a été contrée avec fermeté et nous avons réussi à démanteler toutes ces cellules qui projetaient de commettre des actes de sabotage par le biais d’individus venus de l’étranger ».
Cette organisation extrémiste a commencé dernièrement à adopter une nouvelle tactique « en procédant au recrutement et au lavage de cerveau de filles mineures sur internet », a-t-il affirmé, citant l’exemple de la cellule composée de jeunes filles démantelée récemment dans plusieurs villes du Royaume.
La stratégie adoptée par le Maroc pour contrer les desseins terroristes est une stratégie intégrée basée sur les Hautes orientations royales prônant une approche globale et intégrée réunissant les aspects sécuritaire, social et économique, a fait savoir le directeur du BCIJ.
Évoquant la cellule composée de jeunes filles démantelée dernièrement, M. El Khayam a indiqué que « ce qui surprend le plus est que ces filles n’ont, à aucun moment, exprimé de regret. Elles étaient convaincues de leur action malgré leur ignorance des préceptes de tolérance de l’Islam ».
Le Bureau central des investigations judiciaires, relevant de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), avait réussi à déjouer, le 3 octobre dernier, un plan visant à intégrer des éléments féminins au Maroc au réseau terroriste de l’organisation »Daech ». Une cellule terroriste composée de 10 femmes liées à cette organisation et qui s’activaient dans les villes de Kénitra, Tan Tan, Sidi Slimane, Salé, Tanger, Oulad Teima, Zagora et Sidi Taibi (environs de Kénitra), avait été démantelée.