Annulation du match USM Alger et la RS Berkane, l’Algérie passible à de lourdes sanctions

C’est un forfait sans précédent qui ébranle les fondements du football africain, la demi-finale de la Coupe de la Confédération de la CAF entre l’USM Alger et la RS Berkane a été annulée. Cette décision, confirmée par un correspondant de beIN SPORTS, survient dans le sillage d’une controverse déclenchée par la Fédération Algérienne de Football (FAF) et ses responsables politiques, y compris son président, Walid Sadi. L’objet du litige ? La saisie des maillots de l’équipe de Berkane, ornés de la carte complète du Maroc.

Ce dimanche, qui aurait dû être une célébration du sport, se transforme en une journée de deuil pour le football africain. L’Algérie, par son geste irresponsable et pitoyable, a franchi un seuil dangereux, violant l’esprit du sport qui prône l’unité et le respect mutuel au-delà des clivages politiques. Pourtant, le règlement de la FIFA est très clair, la politique ne doit pas s’immiscer dans le football.

La tentative de la Fédération algérienne de football de fournir des maillots contrefaits à la RS Berkane, en remplacement des maillots officiels, a été une manœuvre déplorable qui soulève des questions éthiques majeures. En refusant de restituer les maillots originaux, qui affichent fièrement la carte du Royaume, la Fédération algérienne a non seulement enfreint les règles universelles du football mais a également introduit la politique dans une arène qui devrait en être exempte.

La loi, cependant, reste du côté de l’équipe de Berkane. Elle se trouve face à un dilemme : exiger la restitution de ses maillots officiels ou se préparer à d’éventuelles sanctions sévères de la part des instances internationales et africaines de football. Ainsi, l’Algérie a choisi la confrontation, belliqueuse comme toujours. Pourtant, la CAF, ayant conditionné la tenue du match au retour des maillots confisqués, se trouve désormais dans une impasse avec les autorités algériennes et est dans l’obligation de prendre des sanctions fortes qui devront servir d’exemple à tout autre pays qui tenterait de politiser le football, comme tout autre sport.

Les provocations ne se sont pas limitées aux actions de la Fédération. Les supporters de l’USMA, dans un élan de déchaînement, ont insulté les joueurs marocains et brandi des drapeaux de la RASD, exacerbant les tensions. Les médias algériens et les réseaux sociaux ont largement amplifié la tension et ont joué un rôle non négligeable dans la propagation de fausses informations, contribuant à l’escalade de la situation.

Dans ce contexte déjà tendu, la présence du président de la FIFA, Gianni Infantino, et du président de la CAF, Patrice Motsepe, sur le territoire national pour la finale de la CAN de futsal 2024, ne manquera pas de mettre en lumière l’attitude irresponsable de l’Algérie. Cette dernière risque de créer un précédent juridique grave, mettant en péril l’intégrité du football si les clivages politiques continuent de primer sur les règlements sportifs.

Aujourd’hui, l’hostilité croissante de l’Algérie envers le Maroc prend une tournure inquiétante pour le peuple algérien, menaçant non seulement son avenir, mais également ses relations au sein du football africain.

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