Les violations des droits de l’homme dans les camps de Tindouf mises à nu devant la 4ème Commission de l’Onu

Les violations des droits de l’homme dans les camps de Tindouf ont été mises à nu devant la 4ème Commission de l’Assemblée générale de l’Onu, avec en point d’orgue le cas de Maaloma Morales, détenue contre son gré par les milices du Polisario depuis décembre 2015. 

Détaillant le cas de cette jeune sahraouie, Anna Maria Stame Cervone, présidente du Centrist Democratic International Women, a fait savoir que, depuis deux ans, la famille de Maaloma Morales se bat sur tous les fronts pour libérer sa fille, y compris à travers des manifestations de soutien avec la participation de milliers de personnes.

L’intervention des diplomates espagnols en poste à Alger, qui se sont rendus à Tindouf pour s’enquérir du sort de cette jeune femme, n’a rien fait pour faire raisonner les responsables du polisario et « libérer leur otage », a regretté Mme Cervone, devant un parterre de juristes internationaux, d’experts en droits de l’homme, de parlementaires, d’académiciens et d’acteurs associatifs..

Elle a indiqué que la jeune Maaloma Takio Hamda de son vrai nom, avant de prendre celui de sa famille adoptive espagnole, a été « mariée de force » dans les camps de la honte, avertissant que devant cette situation insupportable « elle a tenté de se suicider il y a deux mois ». 

La pétitionnaire a indiqué que les dirigeants du polisario refusent catégoriquement de donner suite aux demandes du gouvernement espagnol de libérer Maaloma, afin, a-t-elle souligné, de « ne pas créer un antécédent qui ouvrirait la porte devant des dizaines de jeunes filles qui partagent cette situation », et qui dépasseraient aujourd’hui les 150 filles.

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