Algérie : pas d’accord de l’opposition sur un candidat consensuel pour la Présidentielle

L’opposition, réunie mercredi au siège du Front pour la Justice et le Développement (FJD-opposition) à Alger, n’a pas tranché la question d’un candidat consensuel à l’élection présidentielle du 18 avril prochain, a révélé le président du conseil consultatif du parti, Lakhdar Benkhelaf.

« L’accord sur un candidat consensuel n’aura pas lieu à la réunion d’aujourd’hui car les présents ne sont pas habilités à prendre la décision finale avant de consulter les structures de leurs partis », a déclaré M. Benkhelaf à la presse à l’issue de la réunion.

Il a de même révélé que le débat entre les leaders de l’opposition formée de 12 partis et de 6 personnalités, dont quatre candidats à la présidentielle, « était riche et s’est déroulé dans une atmosphère de calme et de prise de conscience de la gravité de la situation que traverse le pays à la lumière de l’ébullition de la rue ».

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« Toutes les options sont sur la table y compris un éventuel retrait collectif de l’opposition de la prochaine élection », a ajouté Lakhdar Benkhelaf, notant que l’opposition tiendra plusieurs réunions lors des prochains jours et prendra une décision finale avant la publication par le Conseil constitutionnel de la liste des candidats retenus pour la présidentielle.

Dans son allocution d’ouverture de la réunion de l’opposition, le président du FJD, Abddallah Djaballah, a appelé les chefs de partis présents à se conformer à la « volonté du peuple algérien qui rejette l’option du cinquième mandat ».

Evoquant l’objet de la réunion, qui est de rechercher un consensus sur un candidat unique de l’opposition à la présidentielle d’avril, l’initiateur de l’idée a indiqué que « l’union de l’opposition générera celle du peuple autour d’elle », appelant les chefs de partis à mettre l’intérêt du pays au-dessus de toute considération pour faire de la prochaine présidentielle une occasion pour « une vraie réforme et un meilleur avenir ».

Dans un communiqué publié à l’issue de cette réunion, les participants ont salué les manifestations pacifiques qui ont lieu ces derniers jours contre le 5e mandat, tout en mettant en garde les autorités contre la confrontation avec les citoyens qui ont exprimé leurs refus de « la continuité ».

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