Atelier pour débattre sur l’accélération de la transition énergétique au Maroc

Par Sarah El Haddad

Le Maroc a élaboré une stratégie nationale pour l’efficacité énergétique, en concertation avec les acteurs concernés, dans quatre secteurs clés: le transport, les bâtiments, l’industrie et l’agriculture & l’éclairage public. Pour faire le point sur cette stratégie et sur les ambitions du pays en matière d’énergies renouvelables, le ministère de la Transition énergétique a organisé un atelier avec l’Agence Internationale de l’Énergie, des responsables du secteur énergétique marocain et des experts internationaux.

L’atelier a permis de partager les expériences et les perspectives du Maroc, ainsi que de discuter des opportunités et des défis pour accélérer la transition énergétique. Il a aussi traité des questions liées à l’intégration des énergies renouvelables variables dans le réseau électrique, et des moyens pour encourager et développer l’innovation pour décarboner les systèmes énergétiques.

Grâce à la vision de Sa Majesté, qui a lancé en 2009 les plans solaire et éolien marocains, le Maroc s’est engagé dans une transition énergétique qui peut apporter des bénéfices importants pour l’économie, la société et l’environnement.

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Le Maroc s’est fixé comme objectif de produire 52% de son électricité à partir d’énergies renouvelables, dont une part majoritaire d’origine solaire et éolienne, d’ici 2030. Cette part est actuellement de 20%. Pour atteindre cet objectif, le pays ne mise pas seulement sur de grands projets portés par l’État ou par des entreprises publiques, mais aussi sur la participation des acteurs privés et locaux, selon le Conseil Économique, Social et Environnemental.

La stratégie énergétique du Maroc a été saluée à l’international, notamment par l’attribution du Prix du Visionnaire en Efficacité Énergétique à Sa Majesté le Roi Mohammed IV, en mai 2017, et du prix de la « Meilleure stratégie d’État » pour les énergies renouvelables lors du Forum Africa Investments, en novembre 2017 à Paris.

Le CESE recommande également au Maroc de s’engager pour l’électrification de l’Afrique et de développer les infrastructures pour l’échange d’électricité propre avec l’Afrique de l’Ouest. Il souligne aussi le soutien de l’Agence Internationale de l’Énergie au modèle d’énergie propre marocain.

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