Hausse alarmante du nombre de morts et de disparus en Méditerranée

Selon le commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, plus de 2 500 migrants ont perdu la vie ou sont portés disparus en Méditerranée cette année, soit une augmentation significative par rapport à l’année précédente où 1 680 personnes étaient concernées.

Le drame humain en Méditerranée ne faiblit donc pas malgré les politiques draconiennes de l’UE à travers plusieurs initiatives dont Frontex. Depuis 2014, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) collecte des données sur les personnes qui meurent ou disparaissent dans leur tentative de migration. À ce jour, le nombre de victimes répertoriées s’élève à près de 59 000. Cependant, l’OIM estime que ce nombre est probablement sous-estimé, car de nombreux décès et disparitions ne sont pas signalés.

Selon l’OIM, la route migratoire la plus meurtrière au monde est la route dite centrale, qui traverse la Méditerranée. Les migrants empruntent cette voie depuis l’Afrique du Nord ou la Turquie en direction de l’Italie. Malgré les efforts déployés par les autorités pour renforcer les contrôles et dissuader les traversées, de nombreux migrants prennent le risque de s’embarquer sur des embarcations précaires, souvent surchargées, dans l’espoir de trouver une vie meilleure en Europe, soutient l’organisation internationale de la migration.

Cette tragédie humaine soulève de nombreuses questions sur les causes profondes de la migration irrégulière dont certains pointent du doigt le laxisme de autorités des pays de départ où la mauvaise gouvernance est a l’origine de l’immigration clandestine.

En plus de ce facteur d’autres causes sont à l’origine de la migration clandestine dont: les conflits, la pauvreté, les persécutions et les violations des droits de l’homme sont autant de facteurs qui poussent les individus à prendre des risques pour tenter de fuir leurs situations précaires.

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