La privatisation rapportera 9 milliards de dirhams en 2024

La vente des entreprises publiques et le transfert d’actifs rapporteront à l’État un montant de 9 milliards de dirhams en 2024, selon un rapport ajouté au projet de budget. Cette mesure vise à renforcer les finances publiques et à stimuler la croissance économique du pays. Mieux, avec cette manne financière permettra au gouvernement de renforcer le financement du programme social.

Dans son document relatif au projet de budget 2024, le gouvernement indique que, outre les participations existantes de l’État dans les entreprises à privatiser, il sera mis à la vente d’autres entreprises et actifs d’importance stratégique. Parmi les sociétés à privatiser figurent Maroc Telecom, l’hôtel Mamounia, la compagnie d’électricité Tahaddart, la société pharmaceutique biologique et la société de vente de semences SONACOS.

En 2025 et 2026, les privatisations et les transferts d’actifs devraient générer 3 milliards de dirhams chaque année. Cette importante injection de fonds permettra au gouvernement de financer des projets de développement, d’améliorer les infrastructures, stimuler la croissance économique et surtout atténuer l’ardoise du financement du programme social.

Cependant, jusqu’à fin septembre, aucun processus de privatisation n’avait été achevé, bien que trois opérations de cession d’actifs étaient attendues pour un montant total de 2,88 milliards de dirhams. Cette situation interpelle le gouvernement à accélérer ces processus pour atteindre les objectifs fixés en termes de revenus issus de la privatisation.

Les recettes provenant de la privatisation des entreprises publiques sont cruciales pour le développement économique dans un contexte de relance après plusieurs facteurs exogènes liés à des crises géopolitique et sanitaire. En permettant une plus grande participation du secteur privé, ces mesures favorisent la concurrence et l’efficacité, stimulent l’investissement et créent des opportunités d’emploi.

La privatisation de Maroc Telecom, par exemple peut également conduire à une amélioration des services offerts aux consommateurs, grâce à l’expertise et aux investissements potentiels des acteurs privés du secteur des télécommunications.

De plus, la privatisation de l’hôtel Mamounia peut ouvrir la voie à des partenariats internationaux et attirer des investisseurs étrangers intéressés par l’industrie du tourisme et de l’accueil.

Cependant, lors de la privatisation des entreprises publiques, la question des réglementations et des mécanismes appropriés devraient mis en place pour garantir la transparence, prévenir toute forme de corruption et protéger les intérêts des consommateurs et des travailleurs. Dans un passé, la privatisation du groupe OCP qui a permis de stimuler la croissance du groupe qui aujourd’hui est l’une des plus grande entreprise nationale voire du continent.

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