L’Afrique du Sud perd plus de 50 millions de dollars par jours à cause de la crise de l’électricité

L’Afrique du Sud perd plus de 54 millions de dollars (un milliard de rands) par jour à cause de la crise de l’électricité qui affecte durement l’économie nationale et la productivité du secteur privé, a indiqué le ministre des Finances, Kgosientsho Ramokgopa.

«Les secteurs majeurs tels que l’agriculture, la foresterie, la pêche, l’industrie, l’exploitation minière, les transports, le stockage et les communications, subissent de plein fouet le poids de cette crise», a déclaré M. Ramokgopa samedi lors d’une session du Comité du portefeuille des Entreprises publiques au Parlement.

Mettant l’accent sur la gravité de la situation provoquée par le manque d’approvisionnement en électricité, il a souligné que les pertes d’emplois dues aux délestages électriques ont dépassé les 800.000 durant l’année en cours.

M. Ramokgopa, qui est également ministre de l’Électricité, a signalé que pour remédier à ce problème, le gouvernement met désormais l’accent sur la fiabilité des centrales électriques au charbon existantes de la compagnie d’électricité publique Eskom.

Lire aussi : Electricité et énergies renouvelables : les marques marocaines appelées à se développer à l’export

Il s’agit également de se concentrer sur la centrale nucléaire de Koeberg ainsi que sur l’importation de l’énergie hydroélectrique en provenance du Mozambique, a-t-il poursuivi.

Pour sa part, le directeur de la division de transmission d’Eskom, Segomoco Scheppers, a souligné la nécessité d’étendre les lignes de transmission d’électricité et de débloquer rapidement la capacité de production future.

Revenant sur le plan de restructuration d’Eskom, il a noté que la séparation juridique d’Eskom en trois entités distinctes de production, de distribution et de transport est en phase d’approbation finale.

Depuis le début de l’année, l’Afrique du Sud est aux prises avec une crise de l’électricité sans précédent à cause des pannes qui affectent les centrales thermiques vieillissantes et mal entretenues de la compagnie publique.

Selon la Banque centrale sud-africaine (SARB), la crise énergétique devrait réduire la croissance du produit intérieur brut (PIB) sud-africain de 2% en 2023.

Avec MAP

Articles similaires

Laisser un commentaire

Bouton retour en haut de la page