La menace terroriste est désormais « plus diffuse » et « plus difficile à cerner » en France

La menace terroriste est désormais « plus diffuse » et « plus difficile à cerner » en France, a affirmé mardi le procureur de la République de Paris François Molins, expliquant que les individus concernés sont des « gens qui ne sont pas connus des services de renseignement ».

« Il faut désormais repérer des gens qui ne sont pas dans les écrans radars » des autorités, a précisé M. Molins sur RTL, notant que ce changement s’explique notamment par « le délitement du califat, compte-tenu de la situation militaire en Irak et en Syrie », évoquant une menace terroriste en pleine mutation mais qui reste « très élevée ». « C’est la raison pour laquelle Daesh dit à ses combattants : ‘Ne venez pas nous rejoindre, restez chez vous, et commettez des actions terroristes sur vos territoires nationaux », a-t-il ajouté.

Le procureur de Paris a notamment expliqué que cette menace, qui autrefois venait de l’extérieur provenait désormais davantage de « l’intérieur », ce qui rend le travail des services de renseignement plus compliqué.

Evoquant l’interpellation la semaine dernière à Nîmes d’un individu qui projetait un attentat, il a révélé que « certains éléments ont montré que quelque chose se préparait ». « On est clairement face à ce qu’on pourrait qualifier d’attentat déjoué », a-t-il affirmé.

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