«Sommet de la Paix»- Mahmoud Abbas: « Nous ne quitterons jamais nos terres »

Le président palestinien Mahmoud Abbas a prononcé un discours lors du Sommet pour la paix au Caire, mettant en garde contre les tentatives de déplacement du peuple palestinien et appelant à la mise en œuvre de la solution à deux États.

Abbas a fermement rejeté les tentatives d’expulsion des Palestiniens de Gaza, affirmant : « Nous ne partirons pas. Nous rejetons totalement cette idée. » Il a également appelé à la résolution de la question des réfugiés sur la base de la résolution 194 des Nations Unies et demandé la fin immédiate de l’agression israélienne.

Dans son discours, Abbas a souligné l’importance de respecter la légitimité internationale, les accords signés et l’utilisation de méthodes politiques et juridiques pour atteindre les objectifs nationaux des Palestiniens. Il a également souligné que l’Organisation de libération de la Palestine était le seul représentant légitime du peuple palestinien.

Le Sommet égyptien pour la paix, qui a eu lieu au Caire, a attiré une large participation internationale avec pour objectif de trouver une solution aux violences en cours dans la bande de Gaza. Les combats, qui durent depuis 14 jours, ont déjà entraîné la mort de plus de 4 473 Palestiniens et blessé plus de 14 000 autres.

Le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi, dans son discours d’ouverture du Sommet, a souligné que la cause palestinienne ne pouvait être résolue sans une solution juste, affirmant : « Mettre fin à la cause palestinienne sans une solution juste n’est pas possible, surtout pas aux dépens de l’Égypte. »

El-Sisi a déclaré que l’Égypte n’avait pas fermé le poste frontière de Rafah, mais que les bombardements israéliens avaient entravé l’entrée de l’aide à Gaza. Il a souligné qu’il avait convenu avec le président américain Joe Biden d’utiliser le passage de manière durable, sous la supervision des Nations Unies et en coordination avec l’UNRWA et le Croissant-Rouge palestinien.

Le président égyptien a appelé à résoudre la crise humanitaire à Gaza par le biais d’une feuille de route comprenant la livraison d’aide, la désescalade des violences, un cessez-le-feu et la relance du processus de paix pour parvenir à une solution à deux États. Il a également rejeté la proposition de relocalisation des Palestiniens de Gaza vers le Sinaï, affirmant que cela visait à éliminer la cause palestinienne.

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