Tempête de poussière en Irak : suspension temporaire des aéroports

Les autorités irakiennes ont annoncé, lundi, avoir suspendu pour une nouvelle fois les activités des aéroports et des administrations publiques en raison d’une tempête de poussière qui a entraîné des troubles respiratoires chez un millier de personnes.

Lundi matin, Bagdad a été couverte d’un nuage de poussière grisâtre qui flottait au-dessus des rues quasi-désertes et libérées des habituels embouteillages. Dans l’après-midi, le ciel a commencé à s’éclaircir, la tempête devant se dissiper en soirée, selon les services météorologiques.

Plus d’un millier de personnes à travers le pays ont été soignées lundi dans les hôpitaux pour des troubles respiratoires, a indiqué à la presse le porte-parole du ministère de la Santé, Seif al-Badr.

→ Lire aussi : Irak: plus de 2 000 personnes hospitalisées à la suite d’une tempête de poussière

Le Premier ministre, Moustafa al-Kazimi, avait ordonné la fermeture des « institutions publiques » à l’exception notamment des départements sanitaires et des agences sécuritaires « en raison des mauvaises conditions climatiques et de l’arrivée de violentes tempêtes de poussière« .

En raison d’une visibilité ne dépassant pas les 400 mètres, l’aéroport de Bagdad a suspendu le trafic aérien lundi matin, avant d’annoncer la reprise des vols quelques heures plus tard. Depuis la mi-avril, l’Irak, l’un des cinq pays au monde les plus vulnérables aux effets du changement climatique selon l’ONU, a connu en l’espace de quelques semaines pas moins de neuf tempêtes de poussière.

Durant les deux prochaines décennies, l’Irak devrait connaître « 272 jours de poussière » par an. En 2050, le seuil des 300 jours sera atteint, selon un responsable du ministère de l’Environnement.

Avec MAP

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